L'auteur célèbre de textes de chansons et de livres à grand succès, a écrit récemment un charmant recueil épistolaire " Lettres que je n'ai pas envoyées" ( Plon). Elle se prête au jeu de notre questionnaire d'après Proust.
Gilles Leroy vient de publier en Mars, "Zola Jackson" aux éditions du Mercure de France . Il a reçu le prestigieux prix Goncourt en 2007 pour son ouvrage "Alabama Song".
1-Une métaphore pour me définir :
La Terre est bleue comme une orange.
2-Ma plus grande audace :
Ecrire.
3-Le don que j’aurais aimé posséder :
Plus que le don – car je n’y étais pas si mauvais –, le
goût des mathématiques.
Serge Joncour est un des écrivains français de premier plan, auteur d'une dizaine de romans, dont U.V., porté au cinéma. Son dernier livre est Chaleur humaine ( Albin Michel). Il répond à questions du tac au tac.
Fils de Pierre Péan, Jean Gregor vient de publier Transports en Commun chez Fayard. Il répond à notre questionnaire de Proust
Une métaphore pour me définir
Le bruit d'un train, la nuit, à travers la plaine
Ma plus grande audace
Faire Paris Dublin en vélo pour porter un de mes livres à Bono, le chanteur de U2, mais enfin la plus grande audace de quelqu'un qui écrit est de partir de rien et d'y croire.
Jean-Marie Blas de Roblès vient de recevoir le prix Libr'à nous pour "L'île du Point Nemo" (Zulma). Découvrez les réponses qu'il donne à notre questionnaire.
Une métaphore pour me définir
Ce curieux objet de Lichtenberg, «un couteau sans manche auquel manque la lame».
Ma plus grande audace
Être parti seul sur une jangada sans trop savoir comment la manœuvrer...
Le don que j’aurais aimé posséder
Celui de la musique, ne serait-ce que pour jouer convenablement les Gymnopédies ou les Gnossiennes sur un piano.
Vierge folle, vierge sage. Ou « le Rouge et le Noir » car j’écris des romans noirs et des livres de vampires, mais je crois me rappeler que cette « métaphore » a déjà été utilisée par un autre écrivain... Dommage !
Ma plus grande audace
Un coup de poker : acheter un appartement à Pigalle sur un coup de tête en m’endettant pour vingt ans afin de séduire l’homme que j’aimais (et qui vivait avec une autre femme) sans savoir s’il viendrait y habiter. (Il est venu, ouf !)