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Mes extraits (2)

Chants d'écume suivi de Fleurs fanées (poème adieu vahiné)

Antoine Livic
Chants d'Ecume Suivi de Fleurs Fanees
Adieu vahiné/ Au fond d'un vieux tiroir je cache des secrets,/ Souvenirs des atolls, de leurs verts lagons calmes,/ Des cocotiers géants qui agitaient leurs palmes,/ Des Îles sous le Vent et des motus discrets. Une douce vahiné avec sa voix chantante/Venait rouler des hanches au son d'ukulélé/ Couronnée d'hibiscus, de jasmin, de tiaré,/ Devenait femme-fleur d'une senteur envoûtante. J'ai bu l'autre Lotus dans la coupe de l'oubli /Sous...

Chants d'écume suivi de Fleurs fanées (poème adieu vahiné)

Antoine Livic
Chants d'Ecume Suivi de Fleurs Fanees
Adieu vahiné/ Au fond d'un vieux tiroir je cache des secrets,/ Souvenirs des atolls, de leurs verts lagons calmes,/ Des cocotiers géants qui agitaient leurs palmes,/ Des Îles sous le Vent et des motus discrets. Une douce vahiné avec sa voix chantante/Venait rouler des hanches au son d'ukulélé/ Couronnée d'hibiscus, de jasmin, de tiaré,/ Devenait femme-fleur d'une senteur envoûtante. J'ai bu l'autre Lotus dans la coupe de l'oubli /Sous...

Mes avis (3)

Le 27 mai, 2022 - 18:40

Roman policier dont l'action se déroule en 1994 à RENNES - Mais il ne s'agit nullement du type de polars à succès actuels ; en fait il se démarque clairement de ce qu'on trouve dans les rayons des librairies aujourd'hui ! L'intrigue touffue qui mêle plusieurs histoires différentes est pleine de rebondissements et la fin est tout à fait inattendue, même si le synopsis en dos de couverture en dévoile à mon sens un peu trop. L'auteur sait ménager le suspense, on baigne ici dans une atmosphère lourde de secrets familiaux, pénétrant la psychologie de personnages bien décrits, vrais et non caricaturaux malgré quelques lieux communs (en fait reflet de préjugés sociétaux) qui ont une telle étoffe qu'ils en paraissent réels à croire que l'auteur s'est inspiré de personnes existantes - Peut-être que certaines phrases sont un peu longues mais l'écriture est fluide, très littéraire, pleine de poésie avec de belles métaphores, des expressions un peu désuètes, jamais vues ailleurs (ou peut-être dans des romans des années 50, ou même d'avant guerre). L'auteur mêle le vécu des acteurs - flamands égarés en Bretagne, gitans d'ancienne mode, bretons d'un autre siècle- en utilisant à bon escient me semble t il la langue des personnages ce qui peut certes désorienter un lecteur non averti mais il a su fort intelligemment ajouter immédiatement après le texte original la traduction (avec quelques imprécisions) mais ce "modus operandi" inhabituel dans les romans évite au lecteur de se perdre ou de de référer à un lexique annexe - Je n'avais jusqu'à présent jamais vu une écriture aussi expressive dans le domaine du roman policier - Bref c'est un roman que j'ai beaucoup aimé et je me dois de le conseiller aux lecteurs suffisamment patients pour apprécier le déroulement (un peu lent) de l'histoire au travers du vécu des personnages - voilà un auteur, peu connu, qui trouvera certainement son lectorat.

Le 10 juin, 2021 - 16:50

L’intrigue se déroule fin avril 1997, près de RENNES, dans la période suivant l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale  dans le village imaginaire de Colombiers la Vilaine près.

 Le baron, Georges Cochon, dernier du nom,  candidat à ces législatives anticipées, est retrouvé mort dans le manoir  où il s’est retiré après sa carrière militaire. Assassinat, suicide ? Le doute est permis, surtout lorsque le ministre de la Justice, ami de la victime,  estime qu’il s’agit d’une mort naturelle. A Rennes, l’enquête est menée par un policier atypique et brutal, , qui entraîne le lecteur dans un univers gris plein de bière et de drames. L’action se déroule, avec des retours sur les tranches de vie des personnages troubles nostalgiques de leur jeunesse où les blessures jamais refermées des guerres coloniales se ravivent.

Il s’agit surtout d’une satire de la société à une époque charnière, dans un dernier sursaut du siècle finissant et des automnes de la vie d’hommes et de femmes tourmentés d’obscurs désirs passionnels. La réalité des liens entre banditisme et pouvoir est évoquée sur fond de querelle d’ego de ministres concurrents, scandales , barbouzeries en tous genres et guerre des polices. Mais naturellement il s’agit d’une fiction …

Le 30 janvier, 2019 - 11:15

« Chants d'écumes" se veut un hommage aux hommes de mer, notamment aux pêcheurs d’ici ou d’ailleurs et à leurs compagnes. Dans ces pages, on sent le souffle du vent qui appelle au départ, on vit au rythme des marées quand « les fleurs de l’écume/ Restent sur le sable, pour qui n’a plus de rêve ».  Au-delà du narratif de scènes saisissantes, notamment (Toussaint en Bretagne), il nous invite à le suivre vers les îles inconnues des mémoires oubliées : « Voguer, aimer, sombrer, éternels voyages". Dans plusieurs poèmes on perçoit également la nostalgie la nostalgie des voyages de sa jeunesse et de séjours dans des îles paradisiaques évoquée notamment dans le poème « adieu vahiné » joint ici.

Dans le second cahier, "Fleurs fanées", l'auteur  ranime, de manière très intimiste, à la façon des poètes du 19ème siècle, dans les jardins secrets d’anciens printemps  ces femmes fleurs que le Temps a emporté ... :  " celle que l'on n'a pas su retenir..." ou "qui ne vécût que le temps d'une rose"…, dans des sonnets ou des ballades d’une grande sensibilité.

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