MARIE MAGDELEINE, les Secrets de la Grâce

  • Année de publication : 2023
  • Genres :
    Fiction
  • Nombre de page : 280 pages
  • Prix éditeur : 20,00 €
  • ISBN : 2494282314
  • Source : Amazon

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Les avis sur ce livre (1)

Les avis

Le 9 novembre, 2023 - 11:26

 

 

Ysalia Marie ROUDIL

 

 

 

 

 

 

 

 

MARIE MAGDELEINE

LES SECRETS

DE LA GRÂCE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Éditions Il Est Midi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’orée de l’Histoire

De l’Imagination

Et de l’Intuition !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UN MOT DE L’AUTEUR

 

A ma Présence Je Suis et à la Grande Fraternité Céleste dont les bénédictions sont illimitées...

Avec toute ma gratitude !

 

A l'heure où la conscience collective s'éveille et qu'émergent de nombreux ouvrages parlant de cette femme libre qu’était Marie de Magdala, tantôt injustement humiliée, tantôt glorifiée à l'excès, celle que j'incarne aujourd'hui a ressenti l'extrême nécessité de parler d’Elle avec la Flamme d’Or de cette nouvelle aurore qui perce déjà à l’horizon. Puisse cet ouvrage, secouer les voiles empoussiérés de cette magnifique histoire, sublimée par l'Amour et devenue avec le temps une légende où se mêlent l’ombre et la lumière.

 

N'étant ni historienne ni théologienne, ces lignes restent celles d’une femme intuitive bien ancrée dans la réalité d'aujourd'hui, qui danse sans cesse sur les vagues de la vivante mémoire. Elles n'ont pas la prétention de prouver quoi que ce soit. Elles relatent simplement l’histoire humaine de cette femme amoureuse telle que mon cœur la ressent. 

 

Une petite voix chante en moi sa confiance en ce qu'il m'est donné de voir, de percevoir et de ressentir. Mon humanité n'a pourtant ni preuve, ni certitude mais chacun est libre de puiser sa dose de lumière ici ou ailleurs. Je suis à la fois celle qui écrit et celle qui dicte, car au service du divin, où le passé et le présent se superposent, nous sommes toutes et tous Un : "Ay Am, je Suis"...

 

 

 

 

 

L'histoire peut montrer plusieurs visages. La plume que Je Suis a choisi d’en partager un dans ces textes, en laissant la liberté de parole à Marie de Magdala. Sur le fil de l’imaginaire et des ailes de l’intuition, c'est Elle qui délivre ses confidences et soulève le voile de certains souvenirs enfouis dans les sables de l’oubli mais dont l’écho résonne encore dans la mémoire collective endormie...

Au nom de la Présence Je Suis, je vous invite à vous libérer du passé, de certains clichés et croyances religieuses erronés et à garder à l'esprit, au-delà des détails et polémiques que cette histoire humaine peut susciter encore, le Message d'Amour de l'homme qui fut, il y a 2000 ans, le Maître Bien Aimé Yeshua. Son chemin d’inspiration peut guider l'humanité vers une véritable Fraternité, vers la Liberté dans l'Unité…

 

"EGO EIMI"

 

Yssa-Lia-Marie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE 1

 

LE VISAGE DE LA LUMIÈRE

 

 

Dans mon cœur habite JÉSUS de GALILÉE


L’Esprit qui frappe à notre porte

Et nous invite à nous réveiller

A nous lever et à marcher

Dévoilés et ailés

Pour aller à la rencontre de la vérité…
 

K.Gibran

 

 

PRÉLUDE entre CIEL et TERRE

 

Vêtue de voiles bleutés,

Je flotte aérienne vers les rives du lac

Et aux dires de la caresse du vent,

Je suis déjà parmi vous…

Je suis Marie l’Exaltée

Marie l’Amoureuse

Marie de Magdala dans le cœur des hommes !

 

Dans cette douce clarté, je confie ma parole et mon chant d’amour à la liberté de ta plume et à ses miracles à venir. Au-delà des mondes d’illusions et leurs voiles de brume, je sais le soleil couronné et ses longs rubans de lumière. Je sais la force qui anime les ailes de l’oiseau qui, pour une terre plus clémente, ose traverser tous les océans. Sur les dentelles de ma légende, comme lui je vogue entre deux mondes, entre deux rives, je traverse les temps…

 

A l’orée de l’âge d’or, j’ai déposé dans les replis de ma mémoire, toutes les confidences en attente et celles qui se bousculent déjà dans la marge. J’ai tant à partager que la Source qui m’inspire ne fait plus qu’Une avec la rivière de ces mots ! De cet espace-temps où je demeure en vérité, la brise m’accompagne dans cette spirale d’eau et de lumière et je glisse dans le nid éthéré de la terre, dans le reflet de l'encre où s'émeuvent les oiseaux, dans le désordre du buisson, dans le caprice des mots. Ô, femme aux cheveux mêlés de lunes et d’étoiles, je viens jusqu’à toi, mon autre, mon double, mon miroir.

Je suis ce que Tu Es, Tu Es ce que Je Suis !

 

Sur le fil de l’horizon où le ciel et la terre se mêlent, tu avances en robe d'or pour rejoindre la Source et t'envoler plus loin que ton chant. Je t’accueille pour effeuiller les pages de mon histoire.

 

En cette heure embaumée de roses et de lilas où l'attente et l'infini se confondent, sur ta chevelure offerte à l’ivresse d’un matin, chaque phrase glisse ma vérité, ce miel ivre d'azur et de jasmin. Si elle entre en résonance avec vous, cette vérité peut devenir aussi la vôtre ! Et pour cela, sur la plage de vos déserts, je trace un rayon neuf, un passage bleu, car il n'y a qu'un pas entre ce monde et le vôtre, un espace entre deux feuilles que vos saisons ne savent pas encore et mon chant que les notes ne suffisent pas à dire…

 

Sur l’échelle du temps et sa coulée de lumière

Je retrouve Yeshua, mon amour infini !

 

En ce point précis, il apparaît dans l’émeraude du soleil, sur ce talus d'herbes odorantes, sous les arbres et les vents. Comme un rire aux tourbillons d'une étincelle, sonate des ruisseaux, ses mots en couvaison deviennent des eaux vives. Et je reste, tel un rameau frissonnant, le calice à la cascade de ses eaux ! Quand la nécessité du partage s'impose comme une évidence, les garde-fous de l'intimité se retirent d'eux-mêmes et laissent mon cœur enfin nu au soleil !

 

Lumière sur l'épaule, sur la main, sur la feuille

Enfin, les mots s’étalent !

Diamants purs scintillants entre les pages…

 

 

1

 

UN CHANT D’AMOUR

 

 Et je voudrais, âme et corps me mêler

Aux longs accords qui roulent de cimes en cimes… 

E. Blemont

 

LETTRE A YESHUA

 

Comme les étoiles filantes, deux mille ans ont glissé sur le fil du temps. Sur la courbe de sa course, ton chant d'amour hante mes rivages et dans son sillage, sans cesse, je tourne autour de toi…

 

Ô Mon Aimé, en cette cinquième saison où l'infini se conjugue au présent, je reviens sur ce chemin de terre, pour glisser à nouveau sous tes pas l'onde douce de mes cheveux et sa coulée de pétales. L’heure est venue pour moi de participer activement à la réhabilitation de ce que tu es en vérité. Ma légitimité ouvre un espace-temps dans lequel il m’est possible de te délivrer de cette image d’éternel crucifié et de permettre à chacun d’être plus proche de toi. Peu importe les incrédules, les rumeurs et critiques ! Peu importe si mon existence à tes côtés apparaît à certains comme une parenthèse, un délire, une extravagance ! Blottie dans l’écrin de Dieu, je dis ce qu’il y a à dire et je fais ce qu’il y a à faire...

 

Dans un écho, j'ai entendu la plainte de la terre. Elle s'essouffle sous le poids des peines qu'elle porte et attend ta délivrance. Aussi, avant même de partager ce que fut notre vie, de la fréquence la plus élevée de mon être, je viens dès ces premières pages, te descendre de la croix et effacer dans la mémoire des hommes les images de douleurs qui s'y accrochent encore. Ton expérience sur la croix ne peut plus occulter sans cesse la sagesse de ton exemple d’homme d’esprit et de chair.

 

Ô mon Sublime, debout, vivant, resplendissant, tu accompagnes joyeusement notre évolution. Il est grand temps que toutes les croix de fer, de bois, de pierre, d'or ou d'argent qui te portent encore, s'envolent dans le vent. Afin que la croix puisse devenir le symbole sacré de l'union du ciel et de la terre, j'accepte d'écrire notre histoire et tous les mots qui guérissent en duvet de lumière. J’accepte d'écrire ce silence pur des hautes cimes qui dit mieux ce que l’on a voulu taire et je laisse ses étincelles d'or sur les ramures du ciel, dans les prairies, dans les berceaux d'enfants, dans le chemin des phrases jusqu’à la dernière page…

 

Pour arriver jusqu’à toi, j’ai traversé les sables arides de la mémoire. Plusieurs vies ont nourri mon âme pour retrouver ton souffle et écouter ta voix. D'une naissance à l'autre, j'ai parcouru d'innombrables terres, visité de multiples saisons. Jusqu’à l’usure de mes interrogations, j’ai arpenté la terre. Toutes les erreurs ont heurté mon navire. Comme une artiste, j’ai essayé d'améliorer mon œuvre, d'adoucir ses courbes. De mes rires et de mes larmes, j’ai tracé patiemment mon chemin. Soudain, un jour de lumière, j’ai retrouvé mon fil d’Ariane et je suis remontée jusqu’à la Source. La mer s'est mise alors à monter à perte de vue, innocente et blanche jusqu'au soupir sans cesse renouvelé. Et là, dans l’écume de sa vague diamantine, il n'y avait plus de temps, plus d'espace, que le firmament de ton amour où les oiseaux sans fin caressent la brise et sur ton sourire, éternellement, le soleil à son zénith. Depuis, mes saisons s’abreuvent de lumière. Partout l’amour creuse son sillon aussi je me glisse avec délice dans l’empreinte de tes mots. Sur cette terre de mouvance où les paysages occitans se superposent aux souvenirs d’antan, je suis et je me souviens !

 

Sur cette terre d’eau et de feu, les échos de notre Galilée d’antan résonnent encore. Je salue ce lieu et sa mémoire sachant que je vais retrouver, le long de ces chemins, des traces de pas que le temps n’a pas effacées. Mon regard survole l'infinitude des champs et des prés, véritable camaïeu de verts mêlés ou de brumes bleues. Au loin derrière les feuillages touffus, se découpe la silhouette enneigée des Pyrénées. Sur ces collines verdoyantes, le fil de ma mémoire me ramène deux mille ans en arrière, là où une seule caresse de toi a suffi à combler mes multiples fêlures, là où les rires et les larmes se mêlent aux cascades pures qui déferlent sur la terre, là où tes paroles moissonnent tous les épis de mon cœur. Dans cet espace, reste pour nous, le duvet de tes mots :

 

 Apprenez la Vérité et la Vérité vous rendra libre… 

 

Pour la dévoiler, j’accepte d’écrire notre vie et ses voyages, nos chemins de poussières dans les monts et les plaines, dans les déserts et les contrées lointaines où j’inventais déjà le sable pour alléger tes pas. Je n'ai rien oublié de notre pays, de notre famille, de nos amis. Je revois la courbe douce de nos collines aux dentelles du lac, l'eau vive de nos fontaines et nos pieds nus dans la fraîcheur de la maison. Je n’ai rien oublié des nuits d'iris en lune d'eau, en ondes fines, des reflets des terres bleues comme baisers d'ailes quand bruissent les vents, du ciel rose dans les roseaux et de nos rires clairs à la flûte des eaux. Je songe encore à cette brise légère dans le désordre de tes cheveux et à mes longs rubans flottants dans les frissons frêles à la courbe du couchant, plus doux qu'une prière. Espace où le silence se pose doucement comme un pétale de nénuphar blanc.

 

Ô Mon Bien-Aimé, maintenant, je te sais au déferlement soyeux de ton amour absolu qui abonde, à cette eau vive qui coule dans mes veines. Ô ma source de paix, tu me précèdes et je te suis, moi, l’enchantée au cœur de braise. Tu m'accueilles, toi qui sais mon âme couronnée de lys blancs et cette légende dont l'encre bleue tantôt nous meurtrit, tantôt nous glorifie. Même dans la nuit déshabillée d’étoiles, sans cesse, j’épouse ton regard ! Ton jour enfante sa mélodie et je veux être partout où ton verbe se hasarde ! Je veux en briser l’écorce et en libérer le souffle aux franges du jour. Dans l’appel des blanches nuées, dans l’espace infini des hirondelles, reste ton amour vibrant qui inonde la terre. Tes pas ont ouvert pour nous toutes les prisons et libéré notre rêve le plus pur : celui d'aimer et danser dans le vent !

 

Fenêtre ouverte sur ciel nu

Un ange passe…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

 

LA PALESTINE

 

En aucun pays du monde

Les montagnes ne se déploient avec plus d'harmonie

Et n'inspirent de plus hautes pensées…

Ernest Renan

 

En ce jour nouveau où le soleil perce la brume, je feuillette les replis de ma mémoire pour vous parler de Yeshua, mon amour, mon maître, mon compagnon ! Avant de tourner les pages de sa vie mêlée à la mienne et de plonger dans ce créneau embrumé du passé, je vous invite à découvrir la société qui influença le cours de notre histoire en ce pays de miel et d’épines dans lequel ensemble, nous avons œuvré et honoré la vie. Pour cela, je me projette maintenant en Palestine et plus précisément en Galilée aux temps de mon incarnation auprès de Yeshua…

 

"…Assise au plus haut de la colline, je laisse errer mon regard sur les rives du lac qui ont si souvent accueilli nos pas. Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens devant ces paysages enchanteurs et contrastés. Au loin, la splendeur imposante et fascinante du Mont Hermon, bien souvent couronné de neige, dont la majesté est une louange à Dieu et à sa puissance, marque la frontière du royaume d’Hérode.

Plus près, le Mont Thabor domine les vallonnements verdoyants de notre pays et les multiples méandres du Jourdain. Ce fleuve tumultueux traverse la mer de Galilée et rejoint la Mer Morte. Autour de ce lac, appelé aussi le lac de Génésareth, sont installés de nombreux petits villages de pêcheurs. Ma rêverie contemplative m’entraîne doucement dans l’écrin du Soleil. En ce lieu, je me retrouve et laisse aller ma pensée et ma plume…

 

Nous sommes au premier siècle de notre ère. La Galilée ou Terre des Gentils fait partie des quatre provinces de la Palestine avec la Judée, la Samarie, la Pérée à l'est du Jourdain. Elle se trouve au nord de la Palestine, entre le lac de Tibériade ou lac de Génésareth et la mer Méditerranée. La Basse Galilée offre ses collines verdoyantes et ses belles vallées, la Haute Galilée, ses grands espaces montagneux d’une beauté à couper le souffle.

 

Comme la braise sous le vent,

Terre chaude aux multiples visages,

Ton jour enfante l'histoire !

 

En cette terre d'accueil vivent de nombreux étrangers, entre autres, Phéniciens, Syriens, Arabes ou Grecs. Ces hommes sont pour la plupart convertis et circoncis de force. Ces non-juifs appelés Gentils, se sont au fil du temps intégrés au peuple de Palestine. Pour eux, la vie n'est pas simple. Beaucoup ont finalement épousé les traditions et respecté la Loi Mosaïque, certains par obligation, d’autres par choix. Ils se sont installés sur cette terre galiléenne aux douces collines pour la cultiver ou faire du commerce, d'autres ont des tendances plus nomades. La fertilité du sol galiléen contraste avec l'austérité de la Judée parsemée de grottes, de déserts et de vallées rocailleuses aux falaises abruptes.

 

La Galilée, déjà largement hellénisée, participe pleinement au monde gréco-romain de notre temps. La population est majoritairement de confession juive et bénéficie d’une certaine liberté de croyance et de culte. Si Rome permet à chacun de pratiquer librement sa religion, il interdit toute activité politique dans ses provinces. Pour le peuple juif, la séparation des pouvoirs politiques et religieux est inexistante, ce qui est source de nombreux problèmes pour l'occupant. Il fait bon y vivre malgré les problématiques inhérentes à l’occupation romaine. Toute la population bénéficie des échanges commerciaux florissants. Cette économie active est favorisée par les grandes voies de communication comme la Via Maris et les belles routes qui traversent la Basse Galilée en direction des villes côtières et des ports. Même si elles sont construites avec des objectifs militaires, elles jouent un rôle essentiel dans le développement de tout le pays. Le réseau routier supporte un trafic important, aussi les romains n’hésitent pas, grâce à la main d’œuvre locale, à paver les voies de grosses pierres qu’ils puisent dans nos carrières.

Nous aimons ce beau pays de contrastes où malheureusement parfois la pauvreté côtoie l’opulence…

 

Comme les autres provinces, la Galilée, composée en majorité de Gentils, n’est pas une nation homogène. Sa population métissée, où se mêlent pratiquants et païens est contrainte de se soumettre à l'occupation romaine, tout comme elle doit se plier aux traditions juives et à la rigidité de ses rites religieux. Voici une citation qui résume bien les conditions de vie imposées en Palestine:

"…La Palestine du 1er siècle avait ses structures sociales et économiques spécifiques, ses coutumes et sa mentalité religieuse, sa hiérarchisation des valeurs…

L'ensemble de la société juive était organisé autour de la vie religieuse et les 613 lois écrites de la Torah, comportant des obligations et des interdictions, étaient l'objet de nombreux débats et interprétations. Il ne faut pas oublier que la Torah légiférait l'ensemble de la vie séculière, servant de code de loi pour traiter les affaires civiles et criminelles. Elle réglementait non seulement tous les domaines de la vie privée et publique, mais aussi les grands rouages de la société, l'agriculture, le commerce, la propriété avec toutes ses implications financières…" E.Edelman "Jésus parlait l'araméen"

Le peuple, aux castes et aux idéaux difficilement conciliables, parle des langues différentes: l'araméen la langue internationale, l'hébreu le langage de la religion et du droit et le grec pratiqué pour les affaires et le commerce, en particulier dans les familles aisées et cultivées comme la mienne. Les grandes cités, telles qu'Alexandrie ou Antioche, sont pratiquement hellénisées en totalité. Les galiléens utilisent la langue araméenne et un patois local assez rustre. Leur accent singulier fait souvent l'objet de moquerie de la part des Judéens.

En rébellion constante contre toute autorité, la population ne supporte plus l'ingérence étrangère pas plus que l'intransigeance des chefs religieux des différentes sectes. Notre pays est sans cesse au bord de l'explosion tant l'injustice est profonde. Dans cette véritable poudrière, nous cherchons aux côtés de Yeshua, une ligne d’équilibre entre les différents courants d’influence juive et dans un élan de liberté, nous tentons de diffuser plus de lumière…

 

 

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A propos de l'auteur
YSALIA MARIE ROUDIL

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