Les frasques de Juliette

  • Année de publication : 2014
  • Genres :
    Fiction
  • Nombre de page : 26 pages
  • Prix éditeur : ,
  • ISBN : B00HPBJD6Y
  • Source : Amazon

Résumé

Vous aimez les romances torrides ? Vous êtes fan des histoires à l’eau de rose délicatement pimentées par les ébats sensuels de magnifiques protagonistes tout droit sortis de Classe mannequin ? Vous avez littéralement adoré « Cinquante nuances de Grey » et la suite ?
O.K.
Cette histoire n’est donc pas pour vous.
N’allez pas perdre votre temps.
Parce que comme toutes les héroïnes de l’auteur, Juliette est du genre névrosé, c’est peu de le dire.
Parce que les scènes de sexe relèvent plus du porno que de l’érotisme BCBG, soyons honnêtes là-dessus.
Parce que ce n’est pas une histoire d’amour. On cherchera en vain l’ombre d’un sentiment romantique dans cette nouvelle.
Parce qu’il y a des mots très crus.
Parce que l’histoire ne finit pas forcément bien.
Vous voilà prévenus.

Extrait :

" Il m’a pénétrée d’un seul coup et j’ai émis un petit cri de protestation. Ce n’était pas agréable. C’était froid. C’était bizarre. J’ignore pourquoi je l’ai laissé faire, je ne comprends pas pourquoi je n’ai même pas protesté quand il a commencé à me limer avec le goulot. Et je pige encore moins pourquoi je me suis mise à mouiller après quelques minutes de va-et-vient, d’autant plus que je l’ai vu renifler ma petite culotte, qu’il pressait sur sa bouche et son nez comme un masque à oxygène pendant qu’il me fouraillait avec sa bouteille vide. Je n’avais même pas remarqué qu’il l’avait ramassée sur mon tas de fringue avant de me rejoindre. Je me suis rendue compte que j’étais à la fois tétanisée et complètement excitée, que ce malade aurait pu me faire n’importe quoi. J’étais impuissante. Je ne contrôlais plus la situation. Mais à mon grand désarroi, le plaisir l’a emporté sur la peur et je me suis cambrée pour qu’il continue de plus belle. Ma respiration était sifflante et je me suis surprise à fermer les yeux. Est-ce que je l’ai bien supplié d’accélérer, d’y aller plus vite et plus fort, de ne surtout pas s’arrêter ? Je crois bien que oui, puisqu’il s’est exécuté jusqu’à ce que je sente monter une vague de chaleur au creux de mon ventre, un truc que je ne connaissais pas mais qui m’a submergée, grillant tous mes neurones au passage, pulvérisant comme du sucre en poudre tout ce qui pouvait germer de rationnel dans mon esprit. J’ai joui pour la première fois de ma vie en couinant comme une truie. "


Retrouvez cette nouvelle dans le recueil : "Des femmes comme s'il en pleuvait".

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