Mais à se détourner des ombres du passé, celle du nazisme, du communisme, d'une réunification trop récente, Christophe Hein rappelle que la grande gagnante est la mort : le suicide – ou bien pire – l'ennui, le vide.
C'est une Allemagne coupée de ses désirs qui apparaît à chaque page de ce récit. Un pays rongé par les affres du déni. Pourtant, l'auteur signale un autre proverbe, qu'assurément, nous pourrions tous prendre à notre compte : "Un malheur que l'on regarde en face cesse d'être un malheur." --Isabelle Rossignol