Spécial Noël

Notre sélection de beaux-livres d’art et d’histoire

A l’approche des fêtes, les beaux-livres sont les incontournables de la saison. Entre art et histoire, voici une sélection d’albums pour s’en mettre plein les yeux. Des livres pour découvrir ou redécouvrir un artiste, une ville, une histoire. 

Voici des beaux-livres pour admirer des peintres, des villes et même des paysagistes, à travers des images regroupées dans ces albums de goût.  

« Venise est une ville », Franco Mancuso (Conférence)

Le propos : Venise est une ville est un ouvrage exceptionnel d’intelligence urbanistique et environnementale. Franco Mancuso, architecte et urbaniste de renom, avec un regard à la fois technique, historique et critique, offre au lecteur de comprendre Venise comme peu d’ouvrages le lui permettent. Loin des clichés romantiques et des rêves, Venise apparaît ici comme une ville où l’on vit, une ville bien actuelle aussi, concrète. 

Le plus : Richement illustré d’images en grande partie inédites, le livre de Franco Mancuso permet aussi de mesurer la place que peut occuper aujourd’hui l’histoire de Venise et de sa Lagune dans la réflexion sur le devenir des villes que nous habitons et des lieux où elles s’inscrivent. C'est non seulement un livre magnifique, mais aussi un "trésor vivant" qui rend hommage à la ville mythique.
>560 pages, 59€

« Varda/Cuba » (Editions Xavier Barral)

Le propos : En décembre 1962, deux mois seulement après la crise des missiles, Agnès Varda se rend à Cuba. Elle est alors, comme bon nombre d'intellectuels français, fascinée par cette île et son leader charismatique, et souhaite réaliser un film pour comprendre ce mélange si particulier de socialisme pur, de sensualité et de cha-cha-cha. Afin de conserver sa liberté de mouvement, elle troque la caméra pour l'appareil photo, avec l'idée de filmer ensuite ses photographies réanimées au banc-titre.
Le plus : On découvre dans le catalogue de l’exposition du Centre Pompidou des clichés d’une qualité exceptionnelle, agrémentés de croquis, notes et pages de montage de la photographe. 
>168 pages, 144 illustrations, 49€

 

« Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée », Coédition MNAAG / Éditions Snoeck

Le propos : Depuis le mois d’octobre, la Corée était à l’honneur au musée Guimet, pour célébrer le 130ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. Ce catalogue de l’exposition retrace l’une des plus importantes collections de peintures coréennes hors du pays, en présentant rouleaux, albums et paravents. On y explore la Corée du 14ème au 20ème siècle en passant par la peinture religieuse, populaire, et celle des lettrés. 
Le plus : Finesse, humour et poésie sont au rendez-vous de ce catalogue. 
> 280 pages, 215 illustrations, 39€

 

« Henri Michaux et Zao Wou-Ki dans l'empire des signes », Bernard Vouilloux (Flammarion)

Le propos : La veuve du peintre chinois Zao Wou-Ki, décédé en 2013, avait décidé de faire don des oeuvres d’art collectionnées par son mari au musée de l’Hospice Saint-Roch, dans l’Indre.
Le plus : Ce livre retrace l’exposition qui ouvrira ses portes en juin 2016, et qui rassemblera 90 oeuvres exceptionnelles de l’artiste, entre peintures, sculptures et oeuvres sur papier. Une plongée totale dans le dialogue entre ces deux peintres du "signe".

 

« Le Musée de l’Homme, histoire d’un musée laboratoire »

Le propos : Avec la réouverture du musée de l’Homme, le catalogue permet d’approfondir l’histoire riche et complexe de ce haut lieu de la culture, de sa création en 1878 à nos jours.
Le plus : Le philosophe et historien des sciences Claude Blanckaert retrace ici toute l’histoire de ce musée, ses réalisations dynamiques et intellectuelles, mais aussi ses conflits et moments d’inertie. 
>288 pages, 120 illustrations, 39€

 

« Pascal Cribier, Itinéraires d’un jardinier », Pascal Cribier (Xavier Barral)

Le propos : Ce livre réunit plus de 1000 photographies panoramiques réalisées et commentées par l’auteur, l’artiste Pascal Cribier, jardinier paysagiste disparu récemment. On déambule dans des jardins où rien n’est laissé au hasard, à travers le monde. 
Le plus : Plusieurs contributions d’historiens, de scientifiques et de praticiens accompagnent les itinéraires de ce jardinier précurseur de l’écologie, soucieux des conditions économiques de production et d’entretien de ses créations. Le testament en images de ce poète du paysage.
>320 pages, 1300 photographies, 65€

 

« Le Val de Sigale », Michel Orcel (Arcades Ambo)

Le propos : La vallée de l’Esteron, anciennement appelée "Val de Sigale", est explorée dans ce livre de l’écrivain et essayiste Michel Orcel. On y retrouve l'histoire de cette bourgade et de sa région. Un livre auquel princes, paysans et notables prennent part comme autant d'acteurs d'un temps très proche et très lointain.
Le plus : L’histoire de ces terres est racontée à travers plus de 450 images. On y retrouve des documents inédits, comme des archives officielles et familiales, des cartes et des plans. Un remarquable travail iconographique.
>150 pages, 35,50 euros 

 

« Les couleurs expliquées en images », Michel Pastoureau et Dominique Simonnet (Seuil)

Le propos : Ce n'est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire.
Le plus : Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l'évolution des mentalités. Ce livre nous en donne la pleine mesure. L'art, la peinture, la décoration, l'architecture, la publicité, nos produits de consommation, nos vêtements, nos voitures, tout est régi par ce code non écrit. Fascinant !
>160 pages, 29€

 

« Des femmes peintres », Martine Lacas (Seuil)

Le propos : Depuis le texte fondateur de Vasari, l'histoire de l'art avait tenu dans l'ombre les réalisations des femmes peintres. À partir des années 1960, les Feminist Studies et les Gender Studies ont permis de mettre à mal cette tendance et de réhabiliter des artistes majeures dont le travail avait été injustement occulté au profit de celui de leurs homologues masculins.
Le plus : Martine Lacas nous invite ici à contempler et approfondir les oeuvres de ces artistes femmes du XVe au XIXe siècle dont le sexe a déterminé et détermine encore la réception, la fortune critique et l'appréciation esthétique.
>216 pages, 45€

 

« Naissance de l’humain en peinture », Philippe Abastado (L’âge d'homme)

Le propos : Ce livre nous offre une analyse du vieillissement à travers une série d’autoportraits issus de l’art occidental : la peinture et son histoire sont instrumentalisées pour servir à une enquête sur les marques du temps sur les traits des visages du XVème au XXème siècle. 
Le plus : Science et art s’entremêlent dans ce livre pour scruter l’humain dans l’iconographie occidentale. L’auteur est cardiologue et directeur de recherche. Il est aussi esthète et puise dans la représentation du corps à travers les âges une inspiration sur le sens du rapport à l'individu, son image, son "soin de soi" et son image. Une manière originale et érudite de redécouvrir les oeuvres d'art classiques. Passionnant.
>278 pages, 27 euros 

 

« Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun », Haldane Macfall (Eyrolles)

 Le propos : Cette peintre française du XVIIIème siècle est connue pour avoir mené une fulgurante carrière dans la tourmente révolutionnaire.  D'abord portraitiste officielle de Marie-Antoinette, elle connaîtra l'exil en Italie, à Vienne et à Saint-Pétersbourg.
 Le plus : Un beau livre qui introduit son lecteur à la vie, à l’oeuvre et aux sujets de Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun, grande portraitiste de son temps, à travers ses plus belles ouvres. L'ouvrage est ponctué de citoyens de l'artiste.
>192 pages, 21,90€

 

« Autoportrait », Martin Parr

Le propos : Cela fait près de 20 ans que Martin Parr rapporte de chacun de ses nombreux voyages un souvenir bien particulier : un autoportrait. Cette galerie de portraits pris aux quatre coins du monde par un photographe professionnel, un amateur local, ou encore un Photomaton, s’amuse de l’imagerie populaire des vacances. Des photographies numériques manipulées à outrance aux clichés de studio sur fond exotique en passant par les portraits colorisés, en cosmonaute ou en judoka aux côtés de Vladimir Poutine, on retrouve l’humour et l’ironie propres à l’artiste que l’on voit évoluer au fil des années entre 1996 et 2015.
Le plus : Ce petit livre fantaisiste a été conçu comme l’un de ces objets ludiques et universels qu’affectionne tant Martin Parr : on peut ainsi s’amuser à entrer dans la tête du photographe grâce au labyrinthe à billes intégré à la couverture.
>145 pages, 87 illustrations, 25€

 

« Danser la peinture », Laurent Pailler et Philippe Verrièle (Scala)

Le propos : Danser l'œuvre d'un artiste, tel est le défi lancé par le photographe Laurent Paillier et le critique de danse Philippe Verrièle à onze jeunes chorégraphes représentant la plus remuante des scènes d'aujourd'hui. 
Onze chapitres donc : pour chacun l'œuvre d'un plasticien a été proposée à un chorégraphe.
Le plus : Chaque séance dansée et photographiée est rendue par une dizaine d'images, accompagnée d'un texte sur le plasticien lu dans la perspective de son lien à l'art chorégraphique ainsi que d'un entretien avec le chorégraphe à propos de ce plasticien et, plus généralement, de sa relation aux arts plastiques.
>172 pages, 96 illustrations, 35€

 

« C'est l'histoire de la Série Noire » (Gallimard)

Le propos : Premier album consacrée à l’histoire de la collection emblématique la Série Noire, ce livre regroupe quelques trois cents documents, issus notamment des archives de la maison d’édition. 
Le plus : La Série Noire, dirigée par Marcel Duhamel, mettait en scène l’Amérique pour les lecteurs français de l’après-guerre, dans des romans noirs et haletants. Revenir sur son histoire revient aussi  à tourner les pages d'une époque.
>264 pages, 300 illustrations, 29€

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