Evénement

Festival du Livre de Paris : l'ambition d'un grand rendez-vous littéraire

Du 22 au 24 avril 2022, le Grand Palais éphémère se transforme en salon littéraire à l'ombre de la Tour Eiffel et des Invalides. Cerise sur le gâteau, en cette année où la lecture est déclarée grande cause nationale, les éditeurs ont voulu réunir auteurs et lecteurs en une grande fête dont l’entrée est gratuite pour le public. Découvrez les temps forts de cette manifestation essentielle à la vitalité du monde des livres.
>Lire aussi notre article sur Les Lettres indiennes à l'honneur au Festival ainsi que les événements spécifiques associés.

Affiche du Festival du Livre de Paris 2022 Affiche du Festival du Livre de Paris 2022

Le Festival du Livre de Paris inaugure une nouvelle formule. Il était temps. Le Salon du Livre, devenu Livre Paris qui se tenait Porte de Versailles et qui avait été progressivement boycotté par plusieurs maisons d'édition majeures, était devenu un vaisseau en perdition.  Se retrouver chaque année, coincés entre la Foire aux jambons et le Salon de la salle de bains  avait fini par dégoûter les plus braves d'entre nous. Alors bien sûr, on se « devait » de venir. Mais il n'y avait plus de plaisir et les écrivains avaient de plus en plus de mal à rencontrer leurs lecteurs et réciproquement.

Un Festival du Livre qui revient aux sources

Exit donc la Porte de Versailles et retour aux lointaines sources du traditionnel Salon du livre, qui s'était tenu pendant de nombreuses années au Grand Palais. Nous voici désormais au Grand Palais éphémère, avec une volonté de convivialité et de clarté. Bienvenue à une circulation entre des îlots, qui invitent sinon à la convivialité, du moins à la réflexion assumée. Et bienvenue aussi aux multiples événements qui doivent assurer une belle circulation des idées. Au programme : débats et rencontres prévus au sein du Grand Palais Éphémère lui-même, mais aussi à l’auditorium du Grand Palais, la Maison de la Poésie, l’Académie du climat, la Sorbonne ou au Panthéon. 

Un Festival du Livre qui ressemble à une bibliothèque

A l'opposé de l'errance dans un hangar peu avenant Porte de Versailles entre des stands d'éditeurs, la mise en scène a été pensée grâce à l'intervention de la scénographe Isabelle Allégret, chantre de « la fluidité du beau »,  qui a utilisé le bois comme matériau principal : « Le bois s’est imposé comme matériau biosourcé, renouvelable, chaleureux, résistant et permettant une réutilisation sur plusieurs années. L’urgence environnementale doit aujourd’hui guider nos choix dans toutes nos créations et particulièrement dans les manifestations éphémères. » a-t-elle déclaré. Dont actes. Ainsi, se sent-on un peu dans une bibliothèque. Et déambule-t-on avec une certaine harmonie entre ce qui ressemble à des étagères. De quoi se laisser tenter par les livres présentés.

Un Festival qui met les Lettres indiennes à l'honneur

L'Inde est cette année le pays invité. Ce Bollywood des lettres compte environ 9.500 maisons d'édition et plus de 120.000 titres publiés chaque année, la plupart en langue anglaise. Des chiffres impressionnants. À l'occasion du 75e anniversaire de l'indépendance de l'Inde, une trentaine d'écrivains indiens est invitée au Festival et de nombreux événements lèveront (un peu) le voile sur cette littérature aussi diverse que talentueuse. 
Mention spéciale à Salman Rushdie et Perumal Murugan, novelliste et romancier originaire du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde. Par son œuvre, écrite en tamoul, traduite en anglais et pour partie en français. On pourra rencontrer aussi la prometteuse Aanchal Malhotra, qui a recueilli les souvenirs de la partition entre Inde et Pakistan, Vestiges d’une séparation (éditions Héloïse d’Ormesson, 2021) ou la romancière Anuradha Roy qui a publié dernièrement Toutes ces vies jamais vécues (Actes Sud, 2020). De belles découvertes en perspectives et de de nombreuses rencontres possibles avec les écrivains présents.

Un Festival du Livre qui se réinvente 

Comme l'a expliqué Marie-Madeleine Rigopoulos, la directrice artistique du Festival, l'ambition est grande: « Raconter des histoires, transmettre des idées, décrypter le monde, informer, faire rire, pleurer, trembler, indigner, conforter… Que ce soit de la littérature, quel qu’en soit le genre, de la bande dessinée, des essais, des documents, un dialogue est toujours possible. C’est ainsi que nous envisageons le livre : comme l’inépuisable messager de tous les imaginaires. »  Un bel objectif. Pas sûr que les visiteurs trouveront « tout sur presque tout », mais ils pourront aimer percevoir un univers dans toute sa diversité et son bouillonnement. Le livre se porte bien. N'en déplaise aux Cassandre qui annoncent régulièrement son déclin.

Un Festival pour lire « le monde »

Raconter le monde, Imager le monde,  Habiter le monde : les trois titres des espaces du Festival, qui ressemblent à des têtes de chapitre.  Ce « monde » se décline dans un choix d'ouvrages qui montre combien les livres dialoguent avec le réel, ce « monde du dehors » qui déroule sa vision par « dedans ». Le livre comme fenêtre donc et non comme enfermement. Un beau plaidoyer pour le sens de la littérature. Et de la lecture.
Nous pouvons louer l'effort de cohérence et le travail d'organisation de ce Festival qui nécessitera sûrement un temps de rodage. Fragile équilibre entre ébullition, réflexion et présentation. Souhaitons à cette nouvelle formule un beau succès. Paris mérite bien une fête du livre digne de ce nom !


Légende photo : Vincent Montagne, président du SNE lors de l'inauguration du Festival

Les temps forts du festival

VENDREDI 22 AVRIL

-La langue française au pluriel
 La langue française est une langue riche car en mouvement perpétuel, embellie par l’immigration de mots venus d’ailleurs. Avec Erik Orsenna de l’Académie française et le linguiste Bernard Cerquiglini auteurs de Les mots immigrés (Stock)
12h Agora

-Le livre est un continent
Le livre est un objet, mais il est le résultat d’une évolution millénaire avec pour objectif l’expression et la transmission dans le temps et l’espace de la pensée et de l’imaginaire de l’humanité. Éssai, roman ou littérature jeunesse, il demeure une source inépuisable de réflexion.
Avec Irène Vallejo L’éternité dans un roseau (Belles lettres) Mickaël Brun-Arnaud Mémoires de la forêt (Ecole des loisirs) Jeanne Benameur La patience des traces (Actes sud)
12h Café Habiter

-Crime et Châtiment
Une directrice de prison prend la plume pour nous faire explorer l’aspect humain de l’univers carcéral. Une essayiste nous invite au cœur des délibérations d’un jury et une romancière parle d’amour derrière les barreaux. Au cœur de leurs livres : l’Humain.
Avec Véronique Sousset Fragments de prison (Cherche Midi) Clémentine Thiébault En votre intime conviction (Robert Laffont) et Maëlle Guillaud Et mes jours seront comme tes nuits (Éditions Héloïse d’Ormesson)
14h Café Habiter

-De l’amour en milieu hostile
Trois grands romans où l’amour consume et se consume selon le territoire où il évolue.
Avec François-Henri Désérable Mon maitre et mon vainqueur (Gallimard) Nicolas Mathieu Connemara (Actes Sud) et Maria Pourchet Feu (Fayard)
16h Agora

-Une République, cinq républiques !
Le général de Gaulle est une des rares figures politiques françaises à faire l’unanimité et demeure à ce jour un des principaux acteurs de l’Histoire du XXe siècle. Retour sur une personnalité devenue culte au point que romancier et dessinateurs de BD s’en emparent.
Avec Franz-Olivier Giesbert Le Sursaut (Gallimard), François Boucq et Nicolas Junker Un général des généraux (Lombard)
17h Agora

-Survivre à soi
L’agression sexuelle est une violence instantanée, ses conséquences morales sont l’affaire d’un temps indéterminé. Deux romans à l’orée de la frontière qui sépare victimes et bourreaux.
Avec Adrien Borne La vie qui commence (Lattès) David Lehait-Helo Je suis la maman du bourreau (Éditions Heloïse d’Ormesson)
18h Café Raconter

-Humour, la vraie liberté de la presse ?
Qu’y a-t-il de commun entre un célèbre journaliste de France Inter, un dessinateur de presse et un romancier dissident biélorusse ? Peut-être la vérité qui se cache derrière un humour décalé mais sans concessions.
Avec Guillaume Meurice Le roi n’avait pas ri (Lattès), Sacha Filipenko Un fils perdu (Noir sur blanc), Xavier Gorce Les indégivrables (Buchet Chastel)
11h Café Habiter

-Quand le destin vous rattrape
Deux écrivains qui savent parler de la confusion des sentiments et des secrets comme personne.
Avec Philippe Besson Paris-Briançon (Julliard), Valérie Tong Cuong Un tesson d’éternité (Lattès)
19h Café Raconter

-D’une ville à l'autre
Quand la ville lumière devient le théâtre du crime, c’est l’obscurité qui prend le relais.
Avec Hugues Pagan Le Carré des indigents (Rivage), Alexandre Galien Soleil levant (Michel Lafon)
20h Café Raconter

SAMEDI 23 AVRIL 

-Entre deux mondes
Il est éditeur écrivain et journaliste, elle est romancière et plasticienne. Il est français juif ashkénaze, elle est libano syrienne. L’Histoire les unit et aurait aussi bien pu être la raison de leur désaccord. Blottis dans le roman l’un de l’autre, c’est une histoire universelle qu’ils nous racontent.
Diane Mazloum Le musée national (Stock), Manuel Carcassonne Le retournement (Grasset)
11h Café Raconter

-La vie comme au cinéma
Une romancière tombe amoureuse d’une étoile, un film maudit fait de son réalisateur un personnage tragique, un écrivain raconte un des plus incroyables tournages de tous les temps. Trois romanciers se faufilent dans le monde du cinéma comme une mise en abîme de l’artiste qui observe une discipline à la fois familière et lointaine. Géraldine Maillet Fran et Ava (Fayard), François-Guillaume Lorrain Scarlett (Flammarion)et  Nicolas Chemla Murnau des ténèbres (Cherche Midi)
11h Café Habiter

-Mémoire des hommes et de l’univers
Science et science-fiction, où quand l’imaginaire décrypte le présent et anticipe l’avenir. Dialogue entre un de nos plus grand dessinateur et le physicien et philosophe des sciences qui nous a fait aimer la physique quantique même quand on ne la comprenait pas !
Avec Enki Bilal Bug 3 (Casterman), Étienne Klein Ce qui est sans être tout à fait (Actes Sud)
12h Scène Imagine

-État des lieux
En plein second tour de la présidentielle, trois journalistes et essayistes dressent l’état des lieux d’une société pleine de contradictions.
Avec Chloé Morin On a les politiques qu’on mérite (Fayard), Anne Rosencher Un chagrin français (L’Observatoire), Anne-Marie Verdier-Molinier Le vrai état de la France (L’Observatoire)
12h Café Habiter

-La nature en majesté
La nature est l’ultime sanctuaire de l’humanité qui pourtant s’acharne à la détruire.
Rencontre avec le célèbre jardinier en chef de Versailles Alain Baraton, le philosophe et romancier Pascal Bruckner et l’essayiste et romancier Franck Maubert pour évoquer les bienfaits d’un paradis presque perdu. Alain Baraton Le dictionnaire amoureux des arbres (Plon) Pascal Bruckner Dans l’amitié d’une montagne (Grasset) Franck Maubert Histoires naturelles (Mercure de France)
14h Café Habiter

-Rencontre avec Tracy Chevalier
Autrice d'une dizaine de romans Tracy Chevalier est devenue mondialement connue depuis la publication et l'adaptation au cinéma de La Jeune fille à la perle. La brodeuse de Winchester (Folio)
12h Agora

-L’Art du goût
Faut-il manger pour vivre ou vivre pour manger ? Telle est la question. Peut-être que la vérité se situe à mi-chemin entre la nécessité et le plaisir. Rencontre avec un des plus grands chefs étoilés au monde, un célèbre critique gastronomique et un écrivain fin gourmet.
Avec Alain Bauer Confessions gastronomiques (Fayard), Pierre Gagnaire Les copains d’abord (Solar), Daniel Picouly Les larmes du vin (Albin Michel)
15h Café Habiter

-Comment raconter l’être politique aujourd’hui ?
L’accès démocratique à l’information, les réseaux sociaux, la surexposition de la vie privée des hommes et des femmes politiques ont totalement transformé notre rapport au pouvoir. Journalistes, romanciers et dessinateurs racontent la politique dans son aspect le plus humain.
Avec Christophe Barbier Les tyrannies de l’épidémie (Fayard), Mathieu Sapin Carnets de campagne (Dargaud) et Gaël Tchakalov Tant qu’on est tous les deux (Flammarion)
17h Café Habiter

-Fable politique
Que ce soit pour contourner la censure ou pour atteindre le cœur d’une société de moins en moins tournée vers le débat et l’argumentation au profit de la croyance et des passions, la fiction vient au secours de la pensée.
Avec Raphaël Enthoven Krasnaïa (L’Observatoire), Philippe Val Dictionnaire philosophique d’un monde sans dieu (L’Observatoire) et Gérald Bronner Comme des dieux (Grasset)
18h Agora

-Les lointains territoires du crime
Le crime n’a pas de frontières et c’est sur de lointains territoires que trois auteurs de polar au style unique posent le décor de leurs nouvelles intrigues.
Avec Olivier Norek Dans les brumes de Capelan (Michel Lafon), Niko Tackian Respire (Calmann Levy) et Ghislain Gilberti L’Évangile de la colère (Hugo&Cie)
19h Agora

-L’Histoire est un roman noir
L’occupation nazie, théâtre de romans noirs où les héros ne sont pas des anges mais ont du génie !
Avec Éric Decouty La femme de pouvoir (Liana Lévi) et  Romain Slocombe L’inspecteur Sadorski libère Paris (Robert Laffont)
20h Café Habiter

DIMANCHE 24 AVRIL 

-Moderne antiquité
Traduire l’Odyssée d’Homère pour en révéler toute la modernité, choisir la Rome antique pour y camper le décor d’un roman noir, voici deux textes qui sondent un monde qui, 2 500 ans plus tard, n’a pas fini de nous interpeller et de livrer ses secrets.
Avec Nathalie Cohen Un fauve dans Rome (Flammarion) et Emmanuel Lascoux L’Odyssée (POL)
11h Café Habiter

-Destins
Quand la grande Histoire devient roman, les évènements apparaissent dans leur vérité la plus totale. Avec Véronique Olmi Le Gosse (Albin Michel), Eric Vuillard Une sortie honorable (Actes Sud) et Adrien Bosc Colonne (Stock)
11h Agora

-Rêver d’un autre monde
Dystopie ou le roman comme bouclier démocratique.
Avec Eloi Audouin-Rouzeau Ouvre ton aile au vent (Phébus), Vincent Message Les années sans soleil (Seuil)
12h Café Raconter

-Trouver sa place
S’adapter au monde, à la réalité d’une existence, c’est lui donner un sens. Romanciers et philosophes racontent la différence entre vivre et survivre.
Avec David Foenkinos Numéro deux (Gallimard), Clara Dupont-Monod S’adapter (Stock) et Claire Marin Être à sa place (L’Observatoire)
12h Agora

-Terres originelles
Le roman vient au secours de la mémoire pour deux écrivains dont l’enfance fut marquée par l’expérience d’un ailleurs à jamais disparu.
Avec Paule Constant (Gallimard), Jean-Noël Pancrazi (Gallimard)
12h Café Habiter

-Seul(e)
L’amour n’est pas toujours le fruit d’une réciprocité et c’est la solitude qui s’engouffre en son absence. Deux romancières explorent la passion sans retour du point de vue masculin et féminin.
Amélie Cordonnier Pas ce soir (Flammarion), Agathe Ruga Tomber amoureuse comme on tombe malade (Flammarion)
14h Café Habiter

-Quand la violence balaie les idéaux
Deux romans dont les protagonistes font le choix de la violence au nom d’un monde meilleur. La fin justifie-t-elle les moyens ?
Denis Jeambar Une femme sans larmes (Calmann Levy), Vanessa Schneider La Fille de Deauville (Grasset) 14h Café Raconter

-Un corps
Objet de convoitise, sujet de débat millénaire, le corps des femmes aura nécessité un véritable travail de reconquête de leur part et notamment lorsqu’il s’agit de la question de la procréation. Un travail qui passe aussi par la fiction.
Line Papin Une vie possible (Stock), Caroline Hinault In carna (Rouergue)
15h Café

-Raconter
L’écrivain est-il est un animal comme les autres ? Entre besoin de solitude et de reconnaissance, l’écrivain peut être un être plein de contradictions. Entre fiction et réalité, Frédéric Beigbeder et Abel Quentin, nous plongent au cœur des affres existentielles du créateur.
Avec Frédéric Beigbeder Un barrage contre l’Atlantique (Grasset)  et Abel Quentin Le voyant d’Etampes (L’Observatoire).

D'autres rendez-vous sont prévus également hors les murs. Pour s'inscrire et suivre la programmation au jour le jour, se rendre sur le site du festival ainsi qu'indiqué dans les informations pratiques.

Informations pratiques

Festival du Livre de Paris
Du 22 au 24 avril 2022
Grand Palais Éphémère
Le Grand Palais Éphémère se situe Place Joffre 75007 Paris.
L’entrée au Grand Palais Ephémère nécessite un billet à réserver gratuitement en ligne à cette Billetterie.
L'accès aux événements doit aussi s'effectuer sur réservation préalable. Pour réserver un billet pour un événement hors les murs, s'inscrire dans l'espace programmation.
Horaires
Vendredi 22/04 : de 10h à 22h
Samedi 23/04 : de 10h à 22h
Dimanche 24/04 : de 10h à 18h

En savoir plus

Aller sur le site du festival : 
https://www.festivaldulivredeparis.fr/

 

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