La plus grande librairie des Etats-Unis en difficulté

Barnes & Noble se met en vente : décision prise par la chaîne de librairies outre-Atlantique, la nuit dernière, pour augmenter la valeur de l'avoir de ses actionnaires.

Le fondateur et actionnaire Leonard Riggio est apparemment intéressé pour le rachat, mais Ron Burkle, investisseur, l'accuse de l'avoir empêché de prendre plus de poids dans la compagnie cette année.

William Ackman, principal actionnaire de Borders (grande librairie anglaise) avait lui proposé que les deux compagnies fusionnent. Or ni lui ni Barnes & Nobles ne se sont exprimés à ce sujet.

La chaîne représente près de 720 boutiques dans 50 états, et se compose d'un conseil de quatre membres. Elle a nommé la banque d'investissement Lazard pour définir la meilleure solution possible.

Si tout va bien son salut viendrait du livre numérique. Barnes and Nobles s'est lancé dans l'eBook avec le Nook.
Avec succès, puisque le chef exécutif William Lynch avait déclaré récemment tenir 20 % du marché des ebooks, qui pourraient, selon lui, hausser les ventes de 3 à 5 millions de dollars, en 2013.

Chiffres probablement à revoir à la baisse : le ministère de la Justice du Connecticut enquête sur une possible entente sur les prix du livre numérique et forcerait Amazon, Apple, Borders et Barnes & Nobles à présenter des prix identiques pour une majorité des best-sellers figurant dans la liste du New York Times.

Le numérique encore une fois crée le changement, et si d'autres comme Amazon voient leur succès assuré, certains comme Barnes & Noble assistent à leur effondrement.