A ses balbutiements, la Procréation Médicalement Assistée recelait quelques techniques concourant laborieusement à la satisfaction d'un désir génésique contrarié par une stérilité. Aujourd'hui, elle permet de donner la vie sans y adjoindre une charge biologique ingérable. Plus encore, elle rencontre une demande exprimée dans des situations de détresse thérapeutique, de maladies sexuellement transmissibles, d'homosexualité, de monoparentalité ou de ménopause... Face à ces sollicitations particulières, selon les législations nationales et les sensibilités individuelles, les réponses apportées diffèrent -s'opposant ou acquièsçant aux requêtes (choix du sexe, sélection génique...), écartant ou assumant les aspirations aux parentalités non conventionnelles, rejetant ou accueillant les désirs de maternité tardive et refusant ou concourant aux 'prêts' d'utérus (mère de transition ou de substitution)....
