Un bon Musso!
Quelques très jolies pages: New York et ses contrastes et ses emportements....
Le froid qui engourdit; le désir qui éveille ou réveille des corps trop longtemps distraits de leurs chairs...
La vie qui insiste jusqu'au bord du néant...
Des ambiguïtés et des complexités de consciences où tout n'est jamais tout blanc, tout noir...
Des existences qui se croisent, se frôlent et parfois se trouvent dans la magie de l'instant...
Après, reste à accepter le fonds d'un monde dual cher à Musso : ici et maintenant, d'une part; là, ou ailleurs ou nulle part, ou dans l'infini d'une pluralité universelle, d'autre part. Y croire, ou laisser l'enfant en nous remonter à la surface pour une petite parenthèse de rêve.
Reste également à dépasser les traits étonnamment épais, presque nauséeux, de la première rencontre charnelle des deux personnages principaux (quoi que, principaux...????) : la scène d'amour manque étrangement de chaleur, n'arrive pas à éveiller notre émotion, dieu sait pourquoi? Non pas qu’elle soit crue pourtant, ni vulgaire : elle peut à ce titre se mettre en toutes les mains. Mais il manque à mon estime un peu de chairs qui palpitent, de cœurs qui frissonnent, de sangs qui tourbillonnent et de désirs qui réchauffent ou explosent…. Au vrai, l’on se sent peu ou prou exclu, voyeur froid.
N'importe, il s'agit là d'un détail -quelques phrases, quelques lignes. Et l'on se laisse finalement prendre ou reprendre par l'histoire: les événements, les mystères, les frissons -et enfin l'émotion- qui déboulent et nous emportent jusqu'à la fin (si c'en est une?).
Oui, vraiment, un bon livre!
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