Fantasy

« Lightlark » d’Alex Aster : jeux de pouvoirs et mondes magiques

Nouveau roman phénomène, Lightlark d’Alex Aster (Lumen) ne se présente plus. Victime d’un immense succès sur les réseaux sociaux, porté par une autrice jeune, dynamique et moderne, un ouvrage qui promet. Entre intrigues au sommet, mondes mystérieux et compétitions olympiques, Lightlark est un véritable coup de cœur. Pourquoi un tel engouement ?

Un roman dans la trace d’ « Hunger Games »

Alex Aster signe avec Lightlark  un ouvrage qui a tout d’un best-seller. Personnages attachants, intrigues haletantes, plume talentueuse, on ne voit plus les pages tourner. Dans cet univers où une compétition féroce pour la rédemption d’un royaume met en concurrence des souverains mystérieux, la reine Isla Calys doit en plus garder un sombre secret qui, s’il venait à s’ébruiter, changerait la face du monde…  L’autrice nous plonge dans son histoire, avec un talent certain pour les rebondissements inattendus et les surprises. Un livre où cette compétition acharnée rappelle presque celle des Hunger Games, où l’on ne peut croire personne, et où chacun suit ses propres ambitions et desseins.

Une écrivaine américaine qui s’est fait un nom en France

Alex Aster, de son vrai nom Alexandra Pierson, est une romancière américaine. Autrice de la série jeunesse Curse of the Night Witch, inspirée de ses racines colombiennes, Alex Aster est diplômée de creative writing à l'université de Pennsylvanie et connaît la notoriété grâce à son roman Lightlark. L’ouvrage s’est vendu dans plus de trente pays, a signé un contrat cinématographique avec les studios Universal et les producteurs de Twilight. Alex Aster est l’un des auteurs les plus suivis du monde sur les réseaux sociaux, créant pour ses livres une visibilité et un engouement encore plus certains.

Bienvenue à Lightlark

Le Centennal commence... Tous les cent ans, l'île maudite de Lightlark réapparaît pour accueillir le Centennal, une compétition meurtrière à laquelle les souverains des six royaumes voisins sont invités à participer : Sauvage, Stellaire, Nocturne, Solarien, Azuréen, Sélénite. Invités, ou plutôt contraints, car c'est là leur seule et unique chance de briser la malédiction qui s'est abattue sur leurs peuples respectifs depuis près de cinq siècles, corrompant irrémédiablement leurs pouvoirs. Chacun des six adversaires a quelque chose à cacher – d'autant que pour dissiper le sortilège, tous le savent, l'un d'entre eux doit forcément mourir.
Isla Calys règne sur les Sauvages, un peuple de tentateurs condamné à tuer celui ou celle dont ils tombent amoureux. Craints et méprisés, tous comptent sur leur souveraine pour mettre fin à leur calvaire en remportant le Centennal. Mais la jeune reine dissimule un terrible secret. Pour survivre, il va lui falloir tricher, tromper et trahir... y compris quand l'amour finit par entrer dans la danse. Isla, dont c’est le premier Centennal, contrairement par exemple aux rois Oro ou Grim, vieux de cinq-cents ans, doit se faire aux règles du jeu plus vite que quiconque, tout en jonglant entre dilemmes, pour cacher son secret, alliances inattendues et révélations à la chaîne.

Une protagoniste haute en couleurs

Isla, telle Raiponce dans sa tour, a vécu enfermée toute sa vie dans sa chambre, au palais des Sauvages, pour cacher son secret et se préparer pour le Centennal à venir. Elle ne connaît donc rien au monde, n’a pas d’expérience et a pour seules amies ses deux nourrices. Car Isla est de plus orpheline, ses parents ont disparu lorsqu’elle n’était encore qu’un bébé, et en parler est interdit. Isla a donc grandi dans l’ombre de ses origines, solitaire et porteuse d’une mission terrifiante. Cette succession d’événements fait d’elle une protagoniste forte et volontaire, endurcie par les épreuves qu’elle a vécues et que nous découvrons au fil du roman. Le lecteur développe ainsi une admiration et une grande sympathie pour la jeune femme. On suit l’histoire de son point de vue, apprenant à connaître les autres personnages avec elle, et progressivement la voir sortir de sa coquille.

Des relations au sommet complexes

Dans Lightlark, chacun à quelque chose à cacher. Les secrets des uns et des autres sont plus ou moins tragiques, et entretiennent un climat de mystère et de suspense délicieusement glaçant. On s’attache très vite à Grim, le ténébreux roi des Nocturnes, ou à la lumineuse reine des Stellaires, Céleste, on se méfie de la perfide Cléo, reine des Sélénites, … mais les apparences sont souvent trompeuses, surtout dans un monde magique où la compétition fait rage. Isla va devoir voir au-delà des masques, des illusions, pour percer à jour les âmes pures et déjouer les plans de ceux voulant nuire à l’île millénaire. Car les complots sont nombreux à Lightlark, et semblent mystérieusement reliés à Isla. Qu’essaie donc de lui dire ce mystérieux oiseau qui la suit partout ? Et pourquoi ne parvient-elle pas à se souvenir d’où elle tient cette impression de déjà connaître Grim ? Des questions qui tiennent le lecteur agrippé aux pages toute la nuit.

L’union fait-elle la force ?

Au cinquantième jour du Centennal, la tradition veut que les souverains fassent des alliances afin de résoudre la prophétie et sauver l’île de Lightlark une bonne fois pour toutes. Alors qu’Isla se retrouve dans un duo pour le moins inattendu, elle devra réapprendre à faire confiance, à voir au-delà des apparences et à donner sa chance à tout le monde. L’autrice montre à quel point il est difficile de créer des liens lorsque l’on a été rejetée toute sa vie, et combien il est important de trouver des gens de confiance pour remplacer une famille inexistante. Elle prévient néanmoins aussi sur les dangers de faire une confiance aveugle à quelqu’un, car cela pourrait se retourner contre vous.
Autant de leçons de morales que d’aventures dans ce premier tome, qui laisse le lecteur avec une seule hâte : avoir la suite entre les mains.

> « Lightlark », Alex Aster, Lumen, 599 pages, 17 euros

En savoir plus

Le lien vers une présentation de Lightlark :

 

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