René Leys

  • Année de publication : 2015
  • Genres :
    Biographie
    Littérature étrangère
    Théâtre
    Poésie
  • Nombre de page : 139 pages
  • Prix éditeur : 1,96
  • ISBN : B00XGLAE1U
  • Source : Amazon

Résumé

Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur Kindle,

Pour planter un peu le décor, le roman René Leys vous plonge dans le journal intime d’un expatrié français, en plein cœur d’une Chine impériale à l’agonie, dans la ville de Pékin, siège de la Cité Impériale. Le narrateur est captivé par le défunt Empereur Kouang-Siu et rêve de percer à jour le mystère de sa mort. Bien qu’il ne maîtrise pas un mot de mandchou et n’ait aucun contact important, il envisage de pénétrer dans la Cité Impériale pour mener son enquête. C’est à travers le personnage de René Leys, son jeune professeur de mandchou, d’origine belge, que le narrateur va trouver une manière de concrétiser ses désirs les plus fous.

Le roman René Leys porte bien son nom, car c’est bien autour de ce personnage plein de mystères que se dresse l’intrigue. Si au départ, le jeune expatrié belge, fils d’un épicier, ne paraît être qu’un adolescent sans importance, il ne cesse de gagner en intensité et en charisme, et finit par captiver complètement le narrateur. Les deux personnages vivent une amitié équivoque, et le lecteur ne cessera de se demander qui est vraiment René Leys et jusqu’où s’étend réellement son pouvoir. En troisième « personnage » de ce roman, nous retrouvons la Chine impériale, ses coutumes, ses traditions, à travers ce qui reste malgré tout un roman de voyage.

Extrait : Au milieu, dans le profond du milieu du Palais, un visage : un enfant-homme, et Empereur, maître du sol et Fils du Ciel (que tout le monde et les journalistes s’entêtent à nommer « Kouang-Siu », qui est la marque du temps où il régna, — c’est-à-dire, après J.-C. de 1875 à 1908). Il vécut vraiment, sous son nom de vivant mais indicible… Lui, — et ne pouvant dire le nom, je donne au pronom européen tout l’accent incliné du geste mandchou (les deux manches levées par les poings réunis jusqu’au front baissé) qui Le désigne… Lui demeure la figure et le symbole incarné du plus pathétique et du plus mortel des vivants. — On lui réserve des actes impossibles… et c’est possible qu’il les ait bonnement commis. Je suis sûr qu’il est mort comme personne ne meurt plus : de dix maladies toutes naturelles, mais avant, tout de cette onzième, — méconnue, — qu’il fut Empereur, — c’est-à-dire la victime désignée depuis quatre mille ans comme holocauste médiateur entre le Ciel et le Peuple sur la terre…

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