Françoise Giroud, l'exigence au fil de la plume

Hommage à Françoise Giroud. Née Léa France Gourdji le 21 septembre 1916 à Lausanne1, en Suisse, et morte le 19 janvier 2003 à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly-sur-Seine, elle est une journaliste, écrivaine et femme politique française.

Journaliste et femme politique

Vice-présidente du Parti radical-socialiste et de l'UDF, elle a été deux fois secrétaire d’État, et fut une personnalité majeure de la presse française.
À sa sortie du gouvernement, L'Express vient d'être vendu à James Goldsmith, et Raymond Aron, éditorialiste du magazine, s'oppose à sa réintégration. Elle signe des chroniques dans le JDD, en est licenciée pour avoir critiqué Paris Match qui trahissait le secret de François Mitterrand et Mazarine Pingeot. En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au Nouvel Observateur, où elle écrit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès. Elle est alors appelée comme membre du jury du prix Femina en 1992.
Elle a également été membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Reposer au milieu des roses

Le 16 janvier 2003, à la sortie d'une première à l'Opéra-Comique, déjà affaiblie par une première chute, la semaine précédente, alors que Florence Malraux est partie chercher leur vestiaire, elle descend le grand escalier et tombe la tête la première. Le lendemain, elle travaille tout l'après-midi à un livre d'entretiens avec Albina du Boisrouvray. Au soir, elle tombe dans le coma, et est transportée à l'Hôpital américain de Paris où elle meurt le 19 janvier sans avoir repris conscience. Elle a été incinérée le 22 janvier au crématorium du Père-Lachaise23. Selon sa volonté, sa fille Caroline Eliacheff dispersa ses cendres sur des rosiers.

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