Les manuscrits anciens retiennent leur souffle

Des scientifiques du Centre de Recherche sur la Conservation des Collections (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS/Ministère de la Culture et de la Communication) et de l'université d'Anvers (Belgique) ont mené une étude sur le processus de dégradation des manuscrits anciens. Ils ont constaté que les dégâts sur le papier étaient dus à une oxydation, provoquée par la présence d'oxygène: ce n'est donc pas l'humidité qui détériore le plus les antiques parchemins. La conservation de ce genre de document a toujours été problématique: le papier s'effrite, il casse facilement, prend une teinte brune, le livre tombe en poussière. Pour remédier à cette lente disparition, les chercheurs vont mettre en place une technique d'anoxie, qui consiste en une diminution de la quantité d'oxygène pour la conservation. Une étude complémentaire sur les méthodes "anti-oxydantes", pour le traitement des manuscrits les plus endommagés, va être lancée. (Photographie: Exemple de manuscrit endommagé, © CRCC)

 

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