Une Nuit Blanche sous le signe de l'intime

C'est beau une ville la nuit... comme l'écrit si bien Richard Bohringer. Ce soir Paris va vivre sa nuit la plus longue à l'occasion de la 9ème édition des Nuits Blanches. Une nuit placée sous le signe de "l’intime", comme l'explique Martin Béthenod, directeur artistique de la manifestation.

Au programme de nombreuses installations entre lumière et fantasmagorie qui transforment la ville en immense scène poétique. Cette année l'évènement se partage principalement entre l'Ouest parisien dans le quartier de Chaillot, le Centre autour du parvis de l’Hôtel-de-Ville et l'Est dans le périmètre de Belleville

 En tout, une centaine de projets artistiques , parmi lesquels l'installation liittérero-plastique au Musée Galliéra de Cerith Wyn Evans, artiste galloise particulièrement inspirée.

Son projet ? Comment traduire dans l’espace le texte et l’écrit au moyen de la lumière et de la sculpture. De William Blake au Marquis de Sade, elle revisite les textes  et  installe un dispositif  lumineux face à l'oeuvre " La part maudite" de Georges Bataille (1949), sortie des collections du Musée et placée dans le jardin pour l'occasion. Un dispositif, qui propose une retranscription  via les clignotements d’un lustre monumental tandis qu’un écran d’ordinateur fait défiler le texte original et sa transcription en morse. Complexe et spectaculaire, pour une nouvelle manière de servir ( et se servir) du texte...

 

Infos pratiques

Tout le programme sur le site de Nuit Blanche

 

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