Résumé
LES 10 PLUS GRANDS ROMANS ET NOUVELLES DE SCIENCE-FICTION de J.-H. ROSNY AÎNÉ + 32 CONTES
Rosny-aîné eut le premier l’audace d’imaginer de nouvelles formes de vies extraterrestres. Fondateur de la science-fiction moderne, il donna au genre ses premières lettres de noblesse, sans cesser de séduire toutes les générations d’amateurs de science-fiction véritable.
L’édition en détail :
I. AUTRES MONDES
- LES NAVIGATEURS DE L'INFINI (édition intégrale, avec sa 2e partie : "Les Astronautes")
- UN AUTRE MONDE
- LE JARDIN DE MARY
- DANS LE MONDE DES VARIANTS
II. AUTRES VIES
- LES XIPÉHUZ
- LA MORT DE LA TERRE, suivi de 32 CONTES
- NYMPHÉE
- LE CATACLYSME
III. AUTRES ŒUVRES MAJEURES
- L’ÉTONNANT VOYAGE DE HARETON IRONCASTLE
- LA FORCE MYSTÉRIEUSE
Au travers de ses théories les plus folles,
J.-H. Rosny aîné a créé un univers totalement novateur en matière de récits fantastiques et de science-fiction, précédant de quelques années les Wells, Rudyard Kipling et autres.
Non content de les précéder, il s’en différencie et les dépasse sur un point capital : tandis que les autres romanciers conservent à leurs personnages une organisation et une apparence plus ou moins proche de l’humain ou des formes animales connues, J.-H. Rosny aîné, avant-gardiste, imagine
des êtres absolument opposés aux conceptions que notre univers nous fournit sur les créatures vivantes, et fait preuve d’une audace thématique extrême à une époque où ces hypothèses hasardeuses n'étaient même pas concevables au plan scientifique !
Toute la richesse de son imagination donne à sa prose un ton passionnant et les formes de vies rencontrées par les héros sont plus extraordinaires les unes que les autres :
Zoomorphes,
Ethéraux ou
Tripèdes, dans Les navigateurs de l'infini, Xipéhuz, dans le roman du même nom,
Ferromagnétaux dans La mort de la terre.
Un univers où l'homme, fragile et vulnérable, se trouve aux prises avec une nature souvent impitoyable, comme dans La force mystérieuse, où cette étrange maladie de la lumière altère les lois physiques qui nous régissent.
Anticipateur d’un futur de l'homme transformé par une science triomphante, Rosny s'interroge aussi sur
le destin de l’humain, sa place exacte et son devenir dans la chaîne de l'évolution.
C’est l'écrivain des immenses possibilités de la science, mais pas d’une science aveugle, sournoise et obstinée, mais ouverte à ses incroyables développements, forte des hypothèses les plus audacieuses.
Pour lui, l'homme n'est pas une fin en soi, mais l'élément d'un grand tout participant à un gigantesque bouillonnement cosmique.
Osant remettre en cause le sacro-saint nombrilisme humain dans toute son arrogance, il redéfinit la place de l’homme comme celle d’un maillon, une insignifiante partie de cette incroyable chaîne de la vie où le plus fort et le plus adapté prendra la place de l'autre.
Notre présence sur terre n'est que l'infime partie d'un cycle, une minuscule impulsion avant l'avènement d'une autre forme de vie supérieure ou plus adaptée.
Au-delà du drame, il y a chez Rosny un degré de poésie rarement rencontré… et sa grande force est d'arriver à nous convaincre du bien-fondé de ses hypothèses tout en nous émerveillant par la richesse de ses récits.
L'homme a désormais, on le sait, la possibilité d'annihiler sa propre planète et notre façon d’utiliser nos ressources nous met nous-mêmes collectivement en danger.
Alors, au-delà de la médiatique et non moins magnifique
Guerre du feu, laissez-vous surprendre par un autre Rosny-aîné : celui qui, à un siècle de distance, dénonce les problèmes qui pourraient se révéler demain nos pires maladies et nos risques majeurs…