"Le sage et le Mytho"

Philippe Raphalen : itinéraire d'un ex-enfant gâté

Philippe Raphalen évoque dans Le Sage et le Mytho son itinéraire d'ex-enfant gâté pour une vie tournée vers la sagesse hindoue. Ce cheminement personnel autant que spirituel a retenu l"attention de la rédaction Viabooks qui a sélectionné ce livre dans la catégorie Essai. Rencontre avec un néo-sage peu ordinaire.

Philippe Raphalen, photographie de Joëlle Dollé

1- Votre livre Le Sage et le Mytho est le récit d'un itinéraire personnel et spirituel. Comment avez-vous quitté votre vie de dirigeant international pour partir dans cette quête spirituelle en Inde?

Philippe Raphalen : Un parcours, qu'il soit personnel ou professionnel, s'oriente de lui-même, indépendamment de l'impression de choix ici ou là. Dans mon cas diverses séquences se sont jusqu'ici succédées pour mettre en oeuvre ce que l'on pourrait appeler mon évolution en cette incarnation. De fait ce n'est pas moi qui ai quitté mes fonctions de dirigeant volant. Ce sont ces fonctions qui, à un moment donné, m'ont quitté. Comme tant d'autres choses, de gens, disparus de mon paysage en cours de route. Dans ce cas précis cela a pris la forme d'un effondrement. Tout ce qui n'était pas directement partie prenante à ce gros lâchage est tombé. Je me suis soudain retrouvé seul face à moi. Et je me suis contenté d'accueillir et de constater. Sans peur de ce qui était en train de se passer ou de ce qui pouvait en découler. Au moment où ce séjour prolongé au cœur d'une forêt indienne s'est installé, cela m'est apparu comme une évidence. Rien de plus. Juste être là et laisser le fil se dérouler. J'ai observé. Lorsque j'ai posé mon sac à cet endroit je n'avais pas la moindre idée du temps que j'allais y rester. Je pourrais y être encore; mais non ! La vie, à un moment, m'en a expulsé, aussi clairement qu'elle m'y avait installé. Ceci étant, je dois également dire qu'une intuition de cette révolution personnelle m'avait déjà saisi des années auparavant. Mais à l'époque cela n'avait provoqué aucun changement apparent et j'ai continué à opérer professionnellement pendant plusieurs années dans un univers qui, à certains égards, n'était franchement pas satisfaisant. Là encore, j'ai laissé la chose se dérouler jusqu'à ce que le fruit soit mûr et qu'il tombe aux pieds d'Arunachala, parfait endroit pour vivre le grand retournement.

2- Vous évoquez le concept d'effacement. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous pensez qu'il est nécessaire de dépasser son identité personnelle pour accéder à une autre relation au monde et aux autres?

Philippe Raphalen : Le sage parle effectivement de l'effacement de l'ego - du petit moi/je - et de la rencontre alors possible avec le Soi, avec l'arrière-plan. Ce point est important car il peut prêter à une confusion supplémentaire dans l'esprit du cheminant. Il convient de s'arrêter sur les mots. Et le Soi n'est qu'un mot qui tend à désigner l'inexprimable. Le Sujet - qui ne peut jamais être un objet, un concept ou même une idée. C'est le Sujet. On peut l'appeler Vérité, Réalité, Dieu, Absolu, etc... Il est à la fois au-delà et en deçà et il n'est ni au-delà ni en deçà. Or cette dimension est, pour le commun des mortels, voilée. Celui-ci est comme coincé dans un avant-plan qui réduit son champ de perception et qui est tout entier marqué par la loi des opposés. Et dans lequel l'humain se voit comme un individu séparé. Cette perception est assise sur un énorme mytho dont le chef est ce que l'on nomme l'ego. Cet ego n'est autre que la pensée-je qui se décline sans retenue pour le meilleur et pour le pire, dans les joies passagères et les malheurs sur terre. A un moment donné cette pensée-je ramifiée peut être appelée à s'effacer. C'est alors un état hors de l'espace-temps qui se révèle, ne serait-ce qu'un moment. C'est une sorte d'être là sans personne qui y soit.Toutes les démarches spirituelles authentiques tendent au dépassement, à l'éclatement de ce complexe égotique. Ce qui permet alors d'être, simplement. Et ce n'est pas la disparition radicale de l'ego qui est visée. Mais ce sont les identifications de moi/je avec tout et n'importe quoi dont il s'agit lorsque le sage parle d'effacement ou de déracinement de l'ego. Le personnage reste dans le monde mais y avance allégé et peut ainsi d'autant mieux s’orienter. La voie offerte par Ramana est la plus directe qui soit. Il en existe d'autres, possiblement mieux adaptées aux capacités de perception et d'intégration du cheminant débutant… Toutes les voies authentiques tendent à permettre un retour vers la source. Et l'un des effets remarquables d'une démarche ainsi orientée c'est effectivement cette modification, on ne peut plus naturelle, du rapport à l'autre, du rapport au monde. Mais il s'agit là d'une conséquence d'un changement premier : celui qui touche au rapport à soi-même.

3 - Vous aimez jouer avec le lecteur, établir une complicité. En écrivant votre livre il était important pour vous de vous adresser directement à cet "autre" que vous-même?

Philippe Raphalen : Lorsque l'écriture de l'ouvrage s'est installée, telle une discipline au coeur de l'apparente oisiveté et de la solitude, ce n'était pas le besoin de communiquer avec un autre mais plutôt le rapport à moi-même, en tant que sujet d'interrogation et d'étonnement, qui s'est révélé. Je ne cherchais pas d'échappatoire ni une façon de m'occuper. Durant toute cette période en forêt "l'autre" était quasiment absent. Même si il y eut quelques cas pratiques relationnels à gérer… Puis, sorti de la forêt, de retour dans le monde, les feuillets déjà rédigés se sont confrontés à la perspective de l'extérieur trompeur dans un mouvement en spirale qui donne au livre cette forme de ligne courbe tournant autour d'un point fixe. Tantôt dehors avec le mytho, tantôt dedans. Et c'est de ce mouvement qu'est né l'élan de m'adresser au lecteur. C'est ainsi que s'est construit Le Sage et le Mytho, présentant la perspective du Sage, pleine d'Amour, sans frontière, et celle du Mytho qui dresse un état des lieux de la dynamique egotique, avec le bien et Lucifer, avec la force qui élève et celle qui abaisse. Nous participons aujourd'hui, en tant qu'individus embarqués dans la tragi-comédie de la vie à un spectacle particulièrement saisissant. Celui-ci s'imprime globalement sur tous les continents. Au-delà de ma petite histoire, qui n'est là que comme support, ce livre apparaît effectivement comme une interpellation du lecteur. Du genre : "T'es où ? Tu fais quoi? A te laisser ainsi aller et balader, en acceptant de cultiver un mytho si gros que tu ne te vois même pas, autrement que comme un rat pris plus ou moins confortablement, entre désir et peur, dans la roue du temps, courant après je ne sais quoi alors que tout est déjà là. Etre, ce n'est pas ça. Réveille toi!"

4- Si vous deviez donner trois conseils fondamentaux, trois clefs à vos yeux essentielles, quelles seraient-elles?

Philippe Raphalen : C'est à chacun de trouver sa propre clef. Mais pour partager une piste on peut dire que le premier pas consiste à se poser sincèrement la question essentielle : "Qui suis-je?". Et se servir de cette question comme d'un bâton de marche. La question n'appelle pas d'autre réponse que celle qui se manifeste d'elle-même tandis que les croyances antérieures s'effacent, que le témoin émerge, petit à petit dissocié de tout ce qu'il n'est pas. Et la présence du sage est toujours là pour l'aspirant sincère, pour l'aider avec bienveillance à s’orienter. Une fois que l'on est sur la piste il ne faut surtout pas hésiter à laisser sur les bas côtés tout ce à quoi j'ai cru jusque là et toutes ces informations de seconde main. En effet ma construction du monde, de ma "réalité", est assise sur des bases présupposées que je dois être prêt à questionner. Enfin, je dirais que la redécouverte de l'humilité et, dans la foulée, de la tendresse, avant tout vis à vis de soi-même, permet de ne plus cautionner l'arrogance qui n'est qu'une conséquence d'un profond égarement et source de multiples souffrances.

5- Pensez-vous comme Frédéric Lenoir que les religions n'ont souvent pas apporté de solutions aux hommes mais plutôt de la violence ? Comment éviter que cette mutation spirituelle que vous appelez de vos voeux ne donne lieu aux excès de l'intolérance?

Philippe Raphalen : Nous sommes aujourd'hui collectivement dans un tel état de confusion que l'idée même de religion - dont le sens étymologique est celui de "lien" (entre l'homme et le principe dont il dépend, le transcendant) - est désormais bien souvent associé à son exact contraire, celui de "séparation". Nous vivons actuellement aux prises avec un schéma d’inversion. Ce fait n'est pas nouveau. Les religions issues de l'ancien Testament ont été impliquées au fil des siècles dans diverses formes de violence, d'impositions forcées, de manipulations et autres voies de fait. Mais ce n'est pas en tant que religions, au sens premier de ce mot, que celles-ci ont agi ainsi. C'est en tant qu'organisations politiques attirées par le pouvoir et dirigées non par des sages mais par des hommes aveuglés et parfois sérieusement dérangés que la corruption s'y est installée. Si nous nous arrêtons sur le cas dramatique des trois branches sorties du tronc abrahamique, avec leurs dogmes et les délirantes interprétations du sacré auxquelles elles ont pu donner lieu, cette dimension de dérive politique est flagrante. Les abus de pouvoir ayant produit toutes sortes d'hérésies et de drames en série se poursuivent aujourd'hui, de différentes façons, chez les juifs, chez les chrétiens et chez les musulmans. Ce n'est pas une raison pour jeter le bébé avec l'eau du bain. Au coeur de chacun des enseignements qui constituent le socle de ces religions se tient la même, l'unique Vérité. Si nous prenons le cas du christianisme, en deçà des personnages historiques et des développements compliqués de ses diverses chapelles, la parole de celui que nous appelons Jésus est celle de la sagesse révélée et se suffit à elle-même. Tout y est. Dans les Evangiles tout est dit. Inutile d'aller chercher dans je ne sais quel dogme passager, contre dogme révolté ou dérive sectaire la voie du salut. Le problème n'est pas tant les religions que la transmission. Jésus dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va au Père que par moi". Cela paraît clair et cependant ça ne l'est pas. Pourquoi? Les dites religions sont assises sur le support de tel ou tel Livre tenu pour être la manifestation de La révélation. Encore faut-il aller à l'essentiel et ne pas se laisser égarer ou s'accrocher à une nouvelle identification egotique aboutissant à l'inversion diabolique.

6- Comment voyez-vous l'évolution du monde d'aujourd'hui ?

Philippe Raphalen : L'espèce humaine est aujourd'hui à un tournant spécifiquement religieux. Dans les deux sens du terme, le vrai et le faux. Le spectacle de tous ces allumés issus des trois courants dont nous venons de parler est aussi affligeant qu'il est révélateur d'une mutation de l'idée même de religion. D'un côté vous avez ceux qui s'en servent pour nourrir la cause de l'intolérance, pour se couper, s'enfermer et, le cas échéant, pour massacrer. Ceux-ci sont grandement aidés par les divers représentants sur terre de Lucifer. De l'autre vous avez celles et ceux qui s'en retournent au fondement. Nous vivons une époque particulièrement troublante et troublée dans le déroulé de l'évolution de cette espèce humaine consciente d'elle-même. La nouveauté c'est que la voilà directement confrontée à son mensonge colossal projeté en mondovision tandis qu'une contre-religion toujours plus visible et arrogante mène le show de la transformation. Cela provoque naturellement chez un nombre grandissant d'individus un retour vers le sens premier, vers le Sujet qui, s'il est pointé par chacune des grandes traditions, passe en première et dernière instance par la rencontre avec soi dans une posture de totale ouverture à la Vérité. Celle-ci n'a rien à voir avec celle qui a le faux comme opposé.

7- Ne craignez-vous pas d'être pris pour un gourou, un énième donneur de conseils? Que pourriez-vous dire aux lecteurs pour expliquer votre légitimité? 

Philippe Raphalen : Et je pose la question : en quoi tel prétendu philosophe, tel faux sage ou donneur de leçons officiels et mis en avant ici et là, encore et encore, sont-ils légitimes? En quoi telle belette ou tel blaireau présentant le journal télévisé sont légitimes pour engrainer les téléspectateurs en les désinformant sciemment? Par ce qu'on laisse faire, que les gens sont comme hypnotisés suffirait-il pour qu'il faille ipso facto considérer ces personnages comme légitimes? Franchement, si nous nous arrêtons quelques instants sur le cas emblématique de la France, le grotesque de la situation entretenue sur des années par divers imposteurs bien en cour devrait nous inciter à revoir le concept même de légitimité, à s'interroger sur la légitimité du système lui-même, de ce modèle qui génère toujours plus d'aberrations. Ainsi, en matière politique, le faux choix déguisé en l'inverse pourrait donner lieu à une remise en cause des fondements de cette légitimité sortie des urnes. Lorsque le résultat des votes produit l'apparition d'un caniche "ectoplasmique" pour remplacer le zébulon caractériel de l'acte précédent, pour ne parler que de ces deux là, ne devrait-on pas s'interroger sur la légitimité de ce petit théâtre de marionnettes qui se suivent au programme et qui œuvrent avec constance dans la même direction et contre l'intérêt bien compris de la très grande majorité des spectateurs, qui, au fond, le savent? Le simple fait qu'il n'y ait pas de réaction décisive, que la masse subtilement téléguidée ne sache pas faire autrement que se laisser mener au son du pipeau par les médias dominants, gardiens assermentés des esclaves enchaînés, vaut-il nécessairement certificat de légitimité? Pour ce qui concerne l'auteur, il n'est qu'un canal passager, un mode parmi bien d'autres qu'a emprunté la Conscience pour se manifester. Un seul conseil : s'en retourner. Et encore ce n'est là qu'une façon de dire quelque chose qui ne peut résonner que si en face il y a la disponibilité, l'ouverture nécessaire. Il n'y a rien à faire et certainement pas qui que ce soit à convaincre ou à embrigader. Les faux prophètes pullulent. Il sont apparemment puissants et leur fonction est d'embrouiller. Parallèlement on voit apparaître ici et là de nouveaux passeurs, des hommes et des femmes venus simplement pour transmettre, chacun à leur manière, sans jamais chercher à posséder, à dominer ou à manipuler. Ces derniers sont bien moins visibles que les premiers. 

8 - Que pensez-vous de la mode actuelle pour la méditation, le yoga, etc? Est-ce une bonne voie ou un détournement, voire un abus de compréhension?

Philippe Raphalen :  L'engouement récent, remontant aux années 70, pour ce que l'on nomme abusivement Yoga (qui correspond désormais de fait à une série d'erzatz le plus souvent limités à des enchaînements de postures de gymnastique, auxquels divers noms sont dorénavant accolés) n'a que peu à voir avec la philosophie indienne portant ce nom, très exigeante et nécessitant une véritable ascèse de vie, codifiée par Patanjali il y a environ deux mille ans. De même l'intérêt aujourd'hui marqué pour diverses techniques de méditation et toutes sortes de développement personnel correspond à un manque - à un mal être croissant d'une espèce dont la partie la plus développée, la plus civilisée, pour prendre des termes qui mériteraient à eux seuls quelques développements, est totalement azimutée. Alors elle cherche, car elle sent bien au fond qu'il y a un truc qui déconne dans le schéma sociétal proposé, toujours plus egotique, toujours plus générateur de situations pathétiques. Ces approches, malheureusement, ne suffisent pas toujours à elles seules pour dépasser le stade de "moi/je faisant du yoga ou méditant régulièrement". Tout dépend. Du reste la pratique, même au plus haut niveau, de ces techniques peut avoir, à l'inverse, pour effet de renforcer le complexe egotique. Ceci dit, rien de bien ou mal ici. C'est un fait d'époque avec son propre développement. Si vous vous sentez mieux dans vos baskets après avoir enchaîné quelques postures sur un tapis ou vous être assis un moment dans le calme apparent c'est déjà ça. Et la méditation est indéniablement une aide pour poser le mental, pour lui permettre de se dégonfler. Dans une société profondément marquée par la violence - et je ne parle pas que des guerres ici et là - des thérapeutes et des enseignants de toutes sortes ouvrent boutique pour offrir quelque réconfort ou pratique répondant à un besoin flagrant...

9 - Pourquoi avez-vous choisi de publier votre livre en numérique?

Philippe Raphalen : C'est une rencontre avec la fondatrice de Viabooks qui m'a convaincu de la justesse de cette approche. C'est elle qui m'a présenté à Librinova. L'édition numérique en est à ses débuts et me paraît vouée à se développer avec l'omniprésence des écrans dans la vie des gens. Sans remplacer pour le moment l'édition papier classique qu'elle complète. Elle est cependant le vecteur majeur d'une évolution de la diffusion des écrits. Et le fait de toucher potentiellement un plus grand nombre de lecteurs aux quatre coins du globe qui, de chez eux, en un clic et en dépensant moins d'argent, peuvent acheter un livre dont le titre, la couverture et le résumé leur donnent envie d'ajouter au panier, est dans l'air du temps. Toute la dimension d'échanges interactifs que permet Internet participe désormais pleinement à une autre façon de faire bouger et circuler les histoires, les idées, les courants. Pour le moment.

10 - Quelle place tient l'écriture dans votre vie aujourd'hui?

Philippe Raphalen : L'écriture fait partie de ma façon d'être là. L'impulsion vient d'elle-même. Je ne la cherche pas. Il y a des périodes avec et d'autres sans. Tel que je le perçois, l'acte d'écrire est d'abord un moyen privilégié que s'offre la Conscience pour se goûter elle-même

L'écriture est pour moi associée au calme et à la solitude. Elle participe d'un mode de vie qui s'est installé à un moment donné de mon parcours, à l'opposé de ce que j'ai connu durant des années auparavant. Proche de la nature, loin des spots publicitaires  de la rumeur et du bruit.

11 - Avez-vous un autre projet en cours? Pouvez-vous en parler?

Philippe Raphalen : Au cours de mon dernier séjour en Inde j'ai rencontré le texte ancien d'un chant sacré et la vie m'a conduit sur la piste de sa traduction en français. Il s'agit là d'un travail particulièrement satisfaisant dans la mesure où il m'oriente clairement dans la direction du Soi au travers d'un merveilleux enseignant et de son disciple s'éveillant. Cette entreprise pourrait prendre quelque temps. Nous verrons comment ce fil se déroule… Par ailleurs une suite à l'introduction que constitue Le Sage et le Mytho est prévue. Changement de décor. On passe à un cercle plus rapproché, par rapport au point central qui est, de toute éternité...

Propos recueillis par Olivia Phélip

>>Philippe Raphalen, "Le sage et le mytho", Librinova. Pour acheter le livre cliquer sur ce lien
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