La fin du cauchemar 11 novembre 1918

Quatrième de couverture

Le 11 novembre 1918 à 11heures, l'armistice entre en vigueur. Les canons cessent de tirer. Dans la zone des tranchées, les poilus peuvent sortir de terre et marcher à découvert sans risquer la mort. À l’arrière, les familles ne vivront plus dans l’angoisse. L’expression « la fin du cauchemar » est très largement employée dans plus de cent témoignages issus de correspondances ou de carnets personnels rassemblés ici. À ces femmes et ces hommes ordinaires il convient de donner la parole, sans oublier les cas si particuliers des habitants des territoires occupés par l’armée ennemie, et des prisonniers de guerre spectateurs de la révolution allemande. Et puis, il y a des poilus pour lesquels le 11 novembre ne marque pas la fin des affrontements, car ils continuent à se battre contre les bolcheviks, certains même jusqu’en février 1919. La fin du cauchemar se fait bien attendre pour ces soldats engagés dans la « campagne de Sibérie »…

Rémy Cazals est professeur émérite d’histoire de l’université Jean- Jaurès de Toulouse. Il a travaillé sur la question du témoignage populaire en temps de guerre et a publié plusieurs textes de ce type, depuis les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier (Maspero, puis La Découverte) jusqu’aux volumes des collections « Témoignages pour l’histoire » et « Destins de la Grande Guerre » aux Éditions Privat.

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