Opération Napoléon

  • Année de publication : 2016
  • Genres :
    Fiction
  • Nombre de page : 432 pages
  • Prix éditeur : 8,10
  • ISBN : 2757862588
  • Source : Amazon

Résumé

Lu une fois. Coin de 1re de couverture inférieur droit voilé/corné. Légère déchirure d'origine en 4e.

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Les avis

Le 13 juin, 2018 - 07:50

Je viens de terminer " Opération Napoléon" cet après-midi et j'avoue avoir un ressenti en mi-teinte et être restée un peu perplexe. Pas d'Erlendur à l'horizon dans cet opus puisqu'il s'agit ici d'un "one shot" mais pourquoi pas? ça change un peu. " Betty", un autre one shot du même auteur ne m'avait pas déçue. J'attaque donc pleine d'enthousiasme et je retrouve avec plaisir l'Islande et la description de ses paysages glacés et magnifiques, son ambiance si particulière avec ses quelques heures de lumières par jour et toujours la quête d'un proche perdu dans les glaces (thème récurrent également avec la série des Erlendur).

Ici, l'auteur couvre plusieurs périodes:

- 1945 d'abord avec le crash d'un Junkers Ju 52, avion allemand en tenue de camouflage américaine avec à son bord des Allemands et des Américains.... fait pour le moins étrange en cette fin de guerre.

Avion qui recèle un secret terrible qui fait trembler la nation Américaine au point que ceux-ci sont prêts à tout pour récupérer cet avion.

- 1965 et 1967 avec une expédition d'envergure menée par les Américains pour tenter de retrouver cet avion englouti dans le glacier de Vatnajökull en Islande.

- 1999 où une autre opération est à nouveau lancée après que des satellites aient repéré des traces du fameux Junkers.

Ici entrent en scène un certain Ratoff, major américain particulièrement sadique chargé de cette mission par Vytautas Carr qui coordonne les opérations depuis Washington. Enfin, Kristin, une jeune Islandaise, avocate au Ministère des Affaires étrangères quant à elle devient l'héroïne de ce roman bien malgré elle en devenant le grain de sable qui fera toussoter la machinerie américaine et fera d'elle, le témoin gênant à éliminer. D'autres personnages participeront à cette aventure et joueront des rôles clés pour Kristin, tel Elias, son frère, Julius, le chef de l'équipe de sauvetage à laquelle Elias appartient, Steve, le "yankee" que Kristin avait laissé tomber sans aucunes explications.

Dès le début on comprend donc qu'il s'agit d'un roman d'aventures, d'actions, et peut-être aussi d'espionnage. En 1967, on suit avec intérêt la quête de Miller pour retrouver son frère, qui était le pilote du Junkers. Et puis, on se demande aussi, ce que pouvait bien contenir cet avion de si précieux pour que l'armée américaine prennent de tels risques pour le récupérer.

Mais en 1999, ça part en cacahuète total! Là s'enchainent des situations complètement rocambolesques et peu crédibles quand il s'agira pour Kristin d'échapper aux tueurs lancés à sa poursuite. Elle échappe miraculeusement aux hommes de mains qui tentent de l'assassiner et atterrie au pied du fameux glacier pour un final digne d'un blockbuster Américain! Sauf que superproduction il n'y aura pas puisque dans ce thriller, les grands méchants sont américains justement. Car Indridason en profite pour donner sa position quand à l'implantation de l'armée américaine sur le sol Islandais. Et pour tout dire, il y est franchement hostile et ne se prive pas de le dire à travers la voie de son héroïne.

Pour autant, l'histoire de l'avion qui était censé changer le cours de l'Histoire avec un grand "H" est forcément avortée d'avance puisqu'on sait ce qui s'est passé par la suite dans le monde au cours de l'Histoire. Alors comment inventer un suspense sans trop distordre la fameuse Histoire? Comment arriver à un final qui ne serait pas un gros "flop"? c'est là que les choses se corsent parce que c'est vrai que c'était bien parti: les descriptions des expéditions, de ses difficultés, du glacier et des paysages Islandais en particulier sont très réussi et qu'en cela l'écriture d'Indridason ne failli pas. Alors? s'en est-il bien sorti?? oui et non je dirais. le fameux secret se révèle trop décevant à mon gout même s'il aurait pu être plausible. Par contre j'ai adoré le fin mot de ce roman: BLONDI 1947!

..... Mais existe-t-il seulement un seul âne (chien) à la foire qui s'appelle Martin (Blondi)!!??

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