Le Goût sucré des souvenirs

  • Année de publication : 2018
  • Chez : Rose LABOURIE
  • Genres :
    Biographie
    Littérature étrangère
    Théâtre
    Poésie
  • Nombre de page : 272 pages
  • Prix éditeur : 15,99
  • ISBN : B0785NFXCM
  • Source : Amazon

Résumé

Dans la lignée de Un goût de canelle et d'espoir, un premier roman doux-amer qui entremêle les destins d'une vieille dame et d'une jeune fille. Délicieusement subtil et poétique.

Elisabetta Shapiro, 80 ans, vit seule dans sa maison familiale au cœur de Vienne. De son enfance, elle a conservé des dizaines de pots de confiture d'abricot. Tous sont soigneusement étiquetés et indiquent l'année de leur fabrication. Véritable madeleine de Proust, la confiture fait immanquablement jaillir les souvenirs : les jours tranquilles rythmés par les chants de sa mère, Franz, le voisin dont elle était follement amoureuse, ses grandes sœurs qu'elle jalousait secrètement. Et puis la montée du nazisme dans les années 1930, l'arrestation de toute sa famille par les SS, la solitude et la perte des repères.

Quand Pola, une jeune danseuse, emménage chez la vieille dame, ses habitudes sont chamboulées. D'autant plus que Pola lutte elle aussi contre ses propres démons.

Malgré leurs différences, les deux femmes vont peu à peu se rapprocher et nouer des liens plus forts qu'elles ne l'auraient imaginé.

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Les avis sur ce livre (1)

Les avis

Le 20 juin, 2018 - 17:55
Contrairement à ce que son titre pourrait faire croire, ce roman ne nous raconte pas une histoire pleine de douceur. L’intrigue se déroule à Vienne (Autriche) : Elisabetta Shapiro vit seule dans la maison qui fut celle de son enfance. Adolescente elle a échappé de peu à la déportation. Elle est la seule survivante de toute sa famille. Elisabetta, aujourd’hui une vieille femme, n’est plus entourée que des fantômes de ses deux soeurs avec qui elle converse. La vieille dame conserve dans sa cave plusieurs dizaines de pots de confiture d’abricot, tous datés et qui lui rappellent de bons ou mauvais souvenirs. Elle loue une chambre à l’étage à une jeune allemande, Pola, qui étudie la danse. L’entente entre les deux femmes est difficile. Mais peu à peu, au pied de l’abricotier planté par le père d’Elisabetta, elles vont se rapprocher nous permettant ainsi de découvrir ce qui peut les lier. Dans le même temps, l’auteure aborde le sujet délicat des remontées des extrêmes droites avec deux thèmes forts : l’antisémitisme et l’homophobie

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