Doucelance: Les Contes de Sorell - Conte érotique gay

Résumé

Galatynn, le bras droit du Prince Howel rencontre Doucelance, un guerrier rallié à la cause du roi de Lantosse. Doucelance pense Galatynn, ce nom est déjà une promesse à lui tout seul. Mais Galatynn ne sait pas qu'il devra faire beaucoup d'efforts et se montrer infiniment patient avant d'obtenir le plaisir de posséder le beau guerrier.

Extraits : "Il se retourne vers moi et surprend mon regard posé sur ses fesses. Je relève les yeux vers lui et lui adresse un sourire narquois. Il met son cheval à la hauteur du mien. Nous allons de front, les deux montures très proches.
- Messire ! commence-t-il.
- Tais-toi Doucelance, j’ai besoin de réfléchir.
Oui j’ai besoin de réfléchir à comment je vais le prendre et combien de fois avant de le voir s’effondrer, pantelant entre mes bras. Mais surtout réfléchir à quand cela va se passer. Nous sommes seuls tous les deux et l’occasion est trop belle pour ne pas la saisir. Toutefois, je dois rester sur mes gardes car la contrée est hostile et nous pouvons tomber sur une troupe de partisans du Roi Rochford tentant de rejoindre la capitale."
"Il me regarde d'un air furieux. C'est vrai que je l'ai un peu allumé quand même !
- Tâche de bien dormir, lui dis-je perfidement.
Il marmonne une chose incompréhensible entre ses dents et s'enfouit rageusement sous ses couvertures. "

"Mais il affermit sa prise sur moi. Son bras qui, auparavant, ceinturait ma taille, vient de se poser contre mon torse et me tient énergiquement. Je le laisse faire quelques instants. Mais je surveille ses réactions.
- Doucelance ! Est-ce que tu ne viens pas de me donner un baiser dans le cou ?
- Messire ! Non ! C'est dû au tressautement de l'animal. Jamais je ne me serais permis...
Je ricane. J'ai bien senti, moi, son baiser et la chaleur qu'il a propagée dans tout mon corps."
"Doucelance est resté à mes côtés pendant les combats. Il s'est à nouveau battu comme un lion et le sang ennemi le recouvre de la tête aux pieds. Il conserve le regard vigilant, nourrissant le vague espoir qu'il reste encore un ennemi à combattre, même faible ou peu dangereux.
- Quel barbare ! lui dis-je en le dévisageant, amusé.
- Vous n'êtes pas mal vous non plus, me répond-il d'un ton arrogant."