Au service du surnaturel - Saison 1 : JENNA - Épisode 5

  • Année de publication : 2015
  • Genres :
    Fiction
  • Nombre de page : 88 pages
  • Prix éditeur : ,
  • ISBN : B00XMDUPKW
  • Source : Amazon

Résumé

Une série entre fantasy/fantastique et érotisme.
EXTRAIT :
Celle que j'avais cru être mon amie partit d’un rire satanique qui me fit froid dans le dos. Comment en était-elle arrivée là ? Pire ! Était-elle ainsi depuis toujours à jouer le rôle de la fille trop sympa avec nous ? Son aura rouge flamboya à nouveau et je suis sûre qu’elle aurait pu me trucider de la plus horrible des manières qui soit rien que par le regard qu’elle m’envoya. D’ailleurs, il faut croire que c’était malheureusement son intention puisqu’elle enroula sa main autour de ma gorge, puis hop ! Je me retrouvais en train de battre des pieds dans le vide, privée d’air.
« Putain ! Elle serre encore plus que tout à l’heure ! »
— J’éprouve une sorte de fascination pour la façon dont la peau change de couleur durant les différentes étapes de la strangulation...
Par-delà la folle furieuse, je vis l’homme ailé se relever. Et bon Dieu ce qu’il prenait son temps. À bien y regarder, il semblait combattre l’emprise d’un sort d’immobilisme, se mouvant tel un Terminator salement amoché. La blonde sadique continua son petit discours comme si de rien n’était.
— La couleur de la peau fonce. Et que penser des yeux ? Ne dit-on pas qu’ils sont le miroir de l’âme ? Voir la peur dans les yeux d’une personne en train de mourir est très… poétique, tu ne trouves pas ?
« Mais magne-toi ! »
J’espérais vraiment que Hulk version gris pierre était capable de lire dans mes pensées. La douleur qui secouait mon corps en spasmes diminuait et je me sentais me ramollir. Un mauvais signe, présumai-je. C’est à peine si j’arrivais à discerner la silhouette du costaud qui s’avançait dans notre direction. Brusquement, je percutai le sol. Elle avait eu l’amabilité de me libérer... ou pas. Alors que je toussais comme une malade pour faire rentrer un peu d’oxygène dans mes petits poumons – faut dire que je n’étais pas très douée, question apnée –, j’en vins à croire qu’elle me torturait rien que par plaisir. Elle allait probablement m’étrangler à nouveau dans quelques secondes, histoire de faire durer sa « poésie » à deux balles. Elle n’eut pas le temps de me faire souffrir davantage qu’elle se retourna vers l’homme ailé. C’est à l’article de la mort (faites-vous broyer la gorge pas une, mais deux fois, et vous aussi vous croirez que vous êtes sur le point de crever) que je les observais en train de s’affronter. Il faut croire que le mister avait retrouvé toute sa forme puisqu’il se déplaçait avec l’agilité d’un faucon fondant sur sa proie, littéralement parlant puisque le gars pouvait voler. La tarée projetait dans sa direction des boules de feu incandescentes.
« C’était donc elle qui nous avait attaqués dans l’ascenseur, alors ! »
Fort heureusement pour lui, il arrivait à éteindre les projectiles en exécutant de furieux battements d’ailes vers l’avant. Lorsqu’il n’y arrivait pas, il se déplaçait sur le côté pour les éviter, tout en réduisant la distance entre lui et elle. Il fit un bond de plusieurs mètres et percuta, pieds en avant, devil girl, qui fut projetée en arrière et s’écrasa avec fracas contre une étagère.
« Bien fait pour sa gueule ! »

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