FRANCESCA

  • Année de publication : 2019
  • Genres :
    Fiction
  • Nombre de page : 149 pages
  • Prix éditeur : 4,99
  • ISBN : B081FHZ9BY
  • Source : Amazon

Résumé

"(...)J'aime le regard neuf d'un enfant qui décode naïvement mais finalement avec justesse la vérité des adultes. (...) Ce côté là est charmant . C'est le talent du récit. (...)" BernadetteL sur mBS

L'HISTOIRE :
Solène vit dans une famille unie, en apparence. Le soir, sa mère, Amanda, regarde en boucle son film préféré, "Sur la route de Madison". La jeune fille, qui souffre d'insomnies, profite alors discrètement de sa présence exclusive et s'occupe comme elle peut.
Ses repères, parfois fantaisistes, sont rassurants, jusqu'au jour où ...

PROLOGUE :
"Maman était encore scotchée devant la télé, il était presque minuit. Sur l’écran, Francesca, dans sa voiture, aux côtés de son mari, regardait de l’autre côté de la rue Robert, qui la fixait avec une expression d’espoir déchirante, alors que la pluie tombait à torrents. Et maman pleurait, comme d’habitude.
Habituée à cette réaction devant son film préféré, Sur la route de Madison, qu’elle avait dû voir une bonne trentaine de fois, je passai discrètement derrière elle et allai me servir un verre de lait à la cuisine. Je savais qu’il ne fallait surtout pas la déranger lorsqu’elle regardait son film, surtout pas à ce moment-là, quand Francesca avance sa main vers le loquet de la portière, commence à le tourner, puis décide de ne pas ouvrir, et de ne pas partir avec Robert. Moi aussi, je l’avais vu plusieurs fois, le film. Parfois, lorsque je n’arrivais pas à dormir, je descendais quelques marches de l’escalier qui menait des chambres au salon, et je m’asseyais là, sans faire de bruit, pour voir. Qu’est-ce que maman pouvait trouver de si merveilleux dans cette histoire monotone et ennuyeuse ? Je ne le comprenais pas du tout. Mais moi, je regardais maman qui regardait la télé, et c’était ça, qui était merveilleux. De là où j’étais, je voyais son regard humide, sa bouche entrouverte, son cou parcouru de hoquets de déglutition émue, son front qui bougeait lorsque ses sourcils se relevaient un peu, au milieu. De temps en temps, elle portait ses mains à ses lèvres, les pressant comme si elle voulait s’empêcher de gémir. C’était là qu’était le spectacle, le vrai."

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