Tous les extraits

AN OCEAN OF SOULS: Beyond the heaven

FUGITIVES OF THE CENTURIES - ALEXIS KARPOUZOS

Our road not marked on maps. Fugitives of the centuries, our origin is the breathing and our destination is exhalation, A thousand suns are flowing in our blood, and the vision of infinity is always chasing us. The form cannot tame us, Our days are a fire and our nights a sea.
AN OCEAN OF SOULS: Beyond the heaven

WE WILL MEET - ALEXIS KARPOUZOS

Crossing the far away sky of soul, In the pilgrimage of light, on the fine coast of extinction, we will meet. There, in whose space, creation first became existence, we will turn this monotonic world, into  a celestial melody of sounds, In the emptiness spinning without aims or needs.
INVISIBLE TOUCH: POETRY FOR A HIGHER CONSCIOUSNESS

YOU KNOW MY CHILD - ALEXIS KARPOUZOS

My child, let your life come into the world of darkness like a spark of light, without flicker and pure, and thank them in silence. You know, my child, they are cruel in their greed and envy, their words are disguised knives thirsting for blood. But do not be afraid, my child, go and stand in their hearts, and let your gentle eyes fall on them like the forgiving serenity of the night. My child, let them see your face and so they know it meaning of all things, let them love and love one another. Go, at sunrise, open and lift up your heart like a blooming flower, and at sunset, bend your...
INVISIBLE TOUCH: POETRY FOR A HIGHER CONSCIOUSNESS

LOVE - ALEXIS KARPOUZOS

Why must I lose everything I own? Why must I lose all I have loved All that I desire, all that I've known? Time is Relentless, dauntless. Like a fleeting moment, like a speck of dust In a quick heartbeat, in a fleeting breath Loss descends like darkness Like the deep calm of death. but love Declares a war on loss, on the inevitable,   asserts its arrogance, love shines its sword. Such valiance is what makes one stand Without fear or dilemma, unguarded Challenging death's aggressive blows. Yet again and again, life’s designs must fail. Yet there is a need so great, a longing so...
Dernière crise avant l'apocalypse

Dernière crise avant la fin du monde

QUE VA DONNER L’ENDETTEMENT RECORD DE LA PLUPART DES PAYS ? "La crise sanitaire du Covid-19 s’est rapidement muée en crise économique, forçant les États du monde entier à s’en- detter pour distribuer des prêts ou des dons à beaucoup de ménages et d’entreprises, de façon à ce que la diminution des revenus d’activité n’accentue pas la chute de la consommation, du commerce, et finalement de l’activité. L’endettement de l’ensemble des agents non financiers, principalement les ménages, les entreprises et les administrations, a prodigieusement augmenté...
Et pourtant ils existent

Et pourtant ils existent

C’est en lisant une biographie de Jaurès que j’ai rencontré pour la première fois le vilain nom de son assassin, sa personnalité incertaine et sa mort mystérieuse sur une plage d’Ibiza au début de la guerre d’Espagne. Ce conflit m’a toujours semblé condenser le meilleur et le pire du XXe siècle en portant à son plus haut point d’incandescence l’espoir et la générosité mais aussi la barbarie, le mensonge, la lâcheté. La guerre d’Espagne me paraît être une blessure à vif dans la mémoire des hommes. Et je l’ai voulue au cœur de ce nouveau livre et...
G. A. V.

G.A.V.

Pour avancer, il fallait suivre le néon. Les premiers mots pour dire cette sensation de fracassé, ce poids dans les chaussures, le corps qui marche seul, mû par l’inertie des pentes, après avoir rempli les tâches répétitives du travail. On n’a pas le droit de se parler, encore moins l’envie ; on ne voit plus le soleil. Que le néon. Où qu’on aille, du matin au soir, cet éclairage sans lumière, ce halo sans tunnel, cette source sans issue, le néon est partout au-dessus de nos têtes. Et dans le crâne cette permanente question : Est-ce que j’en fais encore partie...
LE VOYAGE DANS L'EST

Le Voyage dans l'Est

« J’ai fait comme s’il ne se passait rien. Je regardais le paysage devant moi. Les essuie-glaces couchés au bas de la vitre. La main allait et venait sur ma cuisse. Elle s’est déplacée vers le haut. J’ai été consciente de sa position à tout moment. Mon attitude était celle de quelqu’un qui n’a rien de particulier à dire. Mon état intérieur, à l’opposé. Il aurait mérité d’être exprimé si je m’en étais sentie capable. Je dissimulais mon incapacité par un comportement sans histoire. Sachant que je ne saurais pas quoi dire si la limite était dépassée. Mon...
Double Nelson

Double Nelson

« Il savait bien que ça allait se passer de cette manière. Qu’il était allé trop loin. Edith le rejoignit sur la promenade qui longeait l’embouchure du fleuve. Il y avait du vent, un ciel gris-violet de fin d’été. Il plissait les yeux car ses cheveux lui cinglaient le visage. De sorte que la gifle qu’elle lui administra ne changea pas grand-chose à ce qu’il ressentait. Elle pouvait bien lui en donner une deuxième pour le même prix. Il n’avait pas l’intention de bouger. Sa joue était chaude. Son oreille sifflait. Elle décida qu’elle allait lui en coller une...
Climax

Climax

« Déjà le bruit court en ville. Tout le monde a entendu la sirène, vu l’hélicoptère jaune et rouge du secours en mer aller et venir. Tout le monde sait qu’il y a eu un accident, qu’il y a eu des morts et au moins un blessé grave. Dans un état critique, dit-on. Cette nuit, certains racontent qu’ils ont été réveillés, qu’ils ont senti comme une secousse, ou ce n’était peut-être qu’un pressentiment. Au fond du fjord, sur les hauteurs des montagnes, le glacier a connu une sorte de glissement de terrain ou de tremblement de terre. Tout le monde sait déjà que la...
Buenos Aires n'existe pas

Buenos aires n'existe pas

« On dit qu’à Milan, dans le fond du réfectoire du couvent de Santa Maria delle Grazie, Léonard de Vinci, travaillant à sa Cène, rêvassait beaucoup. Il rêvassait tellement devant la fresque inachevée, le pinceau au repos, le regard au loin par la fenêtre, sans rien dire ni écrire, que le prieur chargé de superviser l’avancement des travaux alla se plaindre au commanditaire, le Grand Duc Ludovic, qui se plaignit à Léonard. Le prieur mouchard finit, dit-on, représenté en Judas dans la Cène, et Léonard termina la fresque à son rythme, sans pour autant...
Les Yeux ouverts

De l'ignorance in «Les yeux ouverts»

« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant. Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et...
Mirifique

Mirifique

Chapitre 01 : Week-end écossais Un vivifiant zéphyr souffle et rafraichit le front d’Edan. Le long de la côte abrupte, le soleil couchant dore de ses ultimes rayons les fracassantes vagues céruléennes de la mer déchainée. Chargée de bagages pour le week-end, une Jaguar autonome traverse la campagne écossaise à un train d’enfer, propulsée par son formidable moteur à énergie X, invention du célèbre et non moins charismatique professeur Darchir Stein. Le système audio intégré diffuse le tube endiablé « Never be a hero » des Yubbies, un groupe de pop-rock anglais en tête...
L'Education sentimentale (texte et commentaire)

"L'éducation sentimentale" de Gustave Flaubert

IIe partie- Premier chapitre "Quand il fut à sa place, dans le coupé, au fond, et que la diligence s’ébranla, emportée par les cinq chevaux détalant à la fois, il sentit une ivresse le submerger. Comme un architecte qui fait le plan d’un palais, il arrangea, d’avance, sa vie. Il l’emplit de délicatesses et de splendeurs ; elle montait jusqu’au ciel ; une prodigalité de choses y apparaissait ; et cette contemplation était si profonde, que les objets extérieurs avaient disparu. Au bas de la côte de Sourdun, il s’aperçut de l’endroit où l’on était. On n’avait fait...
Petits poèmes en prose : (Le Spleen de Paris)

"Petits poèmes en prose" de Charles Baudelaire

XXXV. Les fenêtres "Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. Par delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose,...
Le Spleen de Paris : Petits Poèmes en prose

"Petits poèmes en prose" de Charles Baudelaire

Un hémisphère dans une chevelure (poème 17) "Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l’odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l’eau d’une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l’air. Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! tout ce que je sens! tout ce que j’entends dans tes cheveux! Mon âme voyage sur le parfum comme l’âme des autres hommes sur la musique. Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures, ils contiennent de grandes mers dont les moussons...
Bouvard et Pécuchet

"Bouvard et Pécuchet" de Gustave Flaubert

Chapitre V. Littérature. "Ils lurent d’abord Walter Scott. Ce fut comme la surprise d’un monde nouveau. Les hommes du passé qui n’étaient pour eux que des fantômes ou des noms devinrent des êtres vivants, rois, princes, sorciers, valets, gardes-chasse, moines, bohémiens, marchands et soldats, qui délibèrent, combattent, voyagent, trafiquent, mangent et boivent, chantent et prient, dans la salle d’armes des châteaux, sur le banc noir des auberges, par les rues tortueuses des villes, sous l’auvent des échoppes, dans le cloître des monastères. Des paysages artistement...
Sido

Sido de Colette

Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits... Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense: J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.     A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de...
La Princesse de Clèves

La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Troisième partie […] M. de Clèves était demeuré, pendant tout ce discours, la tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même, et il n’avait pas songé à faire relever sa femme. Quand elle eut cessé de parler, qu’il jeta les yeux sur elle, qu’il la vit à ses genoux, le visage couvert de larmes, et d’une beauté si admirable, il pensa mourir de douleur, et l’embrassant en la relevant : Ayez pitié de moi, vous-même, madame, lui dit-il, j’en suis digne, et pardonnez si, dans les premiers moments d’une affliction aussi violente qu’est la mienne, je ne réponds pas...
Elégies et sonnets de Louise Labé, Lionnoize; 1 des 2000 exemplaires numérotés sur papier vélin bouffant

Sonnet VIII de Louise Labé

Je vis, je meurs : je me brûle et me noie. J’ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m’est et trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie : Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure : Mon bien s’en va, et à jamais il dure : Tout en un coup je seiche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène : Et quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur.

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