Viviane Moore : « J’écris de neuf heures du matin à dix-sept heures, l’heure de mon thé. Je travaille dans ma grange ou dans le train. Deux lieux que tout oppose puisque dans l’un je me mets face au mur pour ne pas être distraite et que dans l’autre, j’arrive à travailler alors que défile le paysage. Le mouvement du train aidant à ma concentration ».
« Non »
« Je travaille soit sur mon Mac soit sur un cahier de brouillon avec un stylo mine, cela dépend des scènes, dialogues ou descriptions ».
« Sauf exception, je travaille en boucle et suis en continuelle relecture et réécriture, surtout pour supprimer, alléger. Plus j’avance plus je supprime. Ensuite, je relis à voix haute. Pour me rendre compte de la justesse, ou non, de mes phrases. Si la voix accroche, il faut réécrire ».
«Jamais. Pas plus que je ne pense que « je respire ».
« Etre éveillé, lucide le plus possible ».
« Je ne crois pas à des tribus, mais à une fraternité ».
« Oui, entre 4 à 6 livres par semaine. En prenant des notes ? Pas dans les romans, mais en documentaire, oui. Et j’ai une collection de marque-pages dans tous les recoins.
« La lecture reste un bonheur quasi enfantin, un moment d’émerveillement, je n’analyse pas, sauf à posteriori mais jamais pendant. J’aime me laisser entraîner, analyser serait freiner ce plaisir-là, cette immersion dans un autre univers ».
« Il y a un peu de tout cela, mais je suis aussi capable d’un grand systématisme. J’aime étudier un auteur à fond, suivre un mouvement dans son intégralité, chercher les contemporains d’un écrivain que j’aime y compris dans d’autres domaines créatifs comme la peinture, la musique ou la sculpture ».
« Enfant, c’était 20 000 Lieues sous les Mers de Jules Vernes. Ado, la poésie de Villon, Camus et Nerval. Plus tard, la découverte de Ballard, Yeats, Cendras et de tant d’autres, il n’y a pas un choc mais des chocs. Mais peut-être le premier a-t-il été de savoir lire, de comprendre qu’une émotion pouvait passer à travers une écriture ».
« Jours d’Orage de Katherine Kressmann Taylor et Voix Off de Denis Podalydès.
L’un étant un roman, l’autre davantage un essai. Tous deux avec une écriture profondément sensible et sincère. Je me régale, mais je vous en dirai plus quand j’aurai fini ».
«Non. J’ai toujours une pile de quatre cinq livres à lire plutôt que déjà lus ».
« Non. J’offre au fur et à mesure les livres que je découvre, j’aime être un passeur ».
« Non, sauf quand on me les demande. Je leur laisse surtout la liberté de faire comme ils l’entendent ».
« Rarement. Je pense qu’ils me sont devenus aussi étrangers que s’ils avaient été écrits par un autre ».
«Non. J’aurais aimé vivre aux côtés de certains, discuter avec eux, mais sur la durée ».
« Mes bibliothèques documentaires et fictions, même bien rangées, domaines français et étranger, débordent et envahissent chaque jour davantage mon espace mais je me laisse faire. J’aime être enfermé dans mes livres, c’est comme de vivre entouré de portes et de fenêtres sur ailleurs ».
« J’aime trop le livre, le papier, l’odeur, le poids, le bruit des pages, l’usure du temps, la marque des doigts... pour apprécier un objet technique de plus dans un environnement déjà trop saturé à mon goût ».
« Mon premier souvenir était le salon au Grand Palais, j’avais seize ans, cette effervescence sous la coupole, ces livres comme une vaste bibliothèque, la proximité d’auteurs que j’aimais. J’étais fascinée. Aujourd’hui je suis passée de l’autre côté. Et je suis toujours aussi fascinée. J’attends les moments où je ne dédicace pas pour filer dans les allées, faire mon marché ».
« Sur le stand 10/18 Univers Poche, samedi de 14h à 16h, Dimanche, 10h30 à 12h et 14h à 16h. Lundi de 10h30 à 12h ».
« Paru : Les Dieux Dévoreurs, 10/18 Grands Détectives.
A paraître : A l’Orient du Monde, 10/18 Grands Détectives ».
Sous la présidence cette année de Claire Chazal, les membres du jury du Prix de La Closerie des Lilas se sont réunis, pour établir une deuxièm
La 5ᵉ cérémonie des Trophées de l’édition de Livres Hebdo s’est tenue, lundi 25 mars dans la soirée, à l’Odéon-Théâtr
Cinéaste, producteur, journaliste, écrivain, éditeur, ancien directeur de la Villa Médicis, ancien ministre de la Culture et membre de l'Académie d
Camille de Peretti remporte la 25ᵉ édition du prix des Romancières pour L'inconnue du portrait (Calmann-Lévy).