Les Écrits

Survivante

Il est tard. L’après-midi est passée. Vite, trop vite, comme toujours. Elle a dormi, un peu trop, comme toujours, Marcelle. Une sieste qui se prolonge un peu plus chaque jour, un peu plus longtemps dans l’après-midi. Et après ? Qui s’en soucie ? Elle est à la retraite. Elle n’a de comptes à rendre à personne. Que faire de mieux de toutes façons ? Les journées sont si longues lorsqu’on est seule et que les années ont raidi le corps de douleurs qui ne s’en vont plus ou qui se déplacent pour laisser place à de nouvelles. Le temps a passé. Il a imprimé, jour après jour, année après année, subrepticement, sa marque indélébile sur sa peau, sur ses os, sur ses muscles. La rouille s’est installée, et grippe les rouages de cette machine usée. C’est la vie. Il faut savoir accepter. Elle accepte. Ça, ce n’est pas le plus dur à accepter d’ailleurs. Ce n’est que le déroulement normal, presque chanceux, d’une vie. De ce côté-là elle ne s’en sort pas trop mal. Non, le plus dur, c’est tout le reste, tout ce qu’il y a autour. Le plus dur, c’est le prix à payer. Cette survivance de sa machine par rapport à d’autres moins chanceuses, qui se sont bloquées, stoppées, éteintes un peu plus tôt.

Aujourd’hui, comme souvent, libre au luxe de sa solitude, sans contraintes, elle a donc dormi, trop longtemps, sans se soucier de l’heure, dans ce lit trop grand pour elle, dans cet appartement empli de bibelots et de souvenirs, de peintures et de vieilles photos encadrées, elles aussi marquées au sceau du temps, un peu délavées, un peu jaunies où seuls les visages n’ont pas bougés.

La journée a passé, comme ça, engloutie dans le sommeil, les rideaux tirés sur la pénombre de sa chambre. Une journée sans intérêt que celui de rêver, éventuellement. Une journée de plus. Une journée de moins. Elle a tué le temps, comme ça. Tué ce temps dont il lui reste si peu. Le téléphone n’a pas sonné pour la réveiller et lui rappeler un rendez-vous qu’elle aurait pu avoir. Un projet, un programme. Qui l’appellerait d’ailleurs ? Marcelle est arrivée à un âge critique de la vie où les amis, les compagnons de route, les proches, s’en vont, s’en sont allés. Elle n’a plus de rendez-vous tout simplement parce qu’il n’y a plus personne à retrouver. Son mari, ses amis, ses frères et ses sœurs. Tous sont partis les uns après les autres, durant les quelques derniers mois, les quelques dernières années. Années fulgurantes et tranchantes. Années terrifiantes. Années qu’elle redoutait en pensées, avant, sans trop y croire, en se disant que c’était loin de toutes façons… si loin… et années qui sont finalement arrivées… malgré tout. Maladies, accidents. Tous, ont eu des bonnes raisons de filer et de la laisser là, seule, ou avec ceux qui resteraient encore, s’il en fut. Marcelle a survécu. Pour l’instant. Elle a gagné la triste course de la vie, le sprint vers la mort, alors que d’autres sont tombés, plus tôt, lâchant l’affaire avant elle, en cours de route, l’abandonnant à son sort. La laissant courir, seule et isolée, sur cette piste vide… sans plus personne à battre. Course devenue absurde, mais qu’elle poursuit quand-même, faute de savoir quoi faire. Question d’habitude.

Alors Marcelle dort. Longtemps. Trop longtemps parfois. Et, quand elle se réveille, inévitablement, elle pense à son amour, à ses amis, à ses sœurs, à son frère. Tous ces fantômes qui défilent dans l’obscurité de sa chambre, glissant sur le plafond comme une fumée pâle qui ne trouve pas d’issue, et qui stagne dans l’air. Elle se souvient de tous ces visages familiers, tous ces visages aimés, qui hantent ses yeux endormis. Tous ceux qu’elle ne reverra pas, qui ne lui téléphoneront pas aujourd’hui, avec qui elle n’ira plus dîner, qu’elle ne rejoindra pas ce soir pour un théâtre ou un ciné, entre amis. Ces petits moments de plaisirs anodins auxquels on ne prête pas assez attention quand on les vit et que l’on regrette tant, après. Tous ces sourires qu’elle ne verra plus. Tous ces bras qui ne la serreront plus. Jamais. Tous ces déserteurs forcés. Ces resquilleurs qui ont filé sans demander leur reste. Sans dire au revoir pour beaucoup. Comme ça, presque en douce, au soir de sa vie. Tous ces évadés qui se sont fait la belle sans lui demander de les accompagner.

Marcelle est seule. Toute seule à présent. Elle est la survivante de tout ce monde passé. Son monde. Seule avec ses lauriers de vainqueur au stupide marathon des années. Bravo. Elle a gagné : Elle est la dernière à courir aujourd’hui et remporte haut-la-main la coupe. Terrible coupe pour une terrible victoire, en vérité. Terrible fatalité de la vie, terrible tour qu’elle vous joue, un jour, forcément. Effroyable fin de course, que de survivre à ses amis, à ses proches, et devoir avancer, seule désormais, sur le chemin de la vie, sur ce sentier qui va se rétrécissant chaque jour un peu plus. Rescapée temporairement… dans un temporaire qui dure. Qui dure.

Célébrant chaque jour un peu plus sa victoire, en guise de coupe, Marcelle attrape alors un verre. Un de ces verres à pied sans âge qui sont alignés dans le buffet. Ça fera l’affaire se dit-elle. Elle se débouche une bouteille de vin rouge, bien rouge. Comme elle l’aime. Un bon Bordeaux, un bon Bourgogne. Peu importe. Cette bouteille, à la silhouette familière, qui lui tient compagnie, de ses gracieuses courbes, tout en douceur, en apaisement, est son triste trophée depuis quelques années. Mois après mois, elle l’honore ainsi un peu plus. Ce vin est un ami qui la rassure, lui tient compagnie. Dernier ami, compagnon fidèle et disponible. Présent. Avec qui elle peut s’étourdir et oublier. Avec qui elle peut danser, seule, dans sa cuisine, pour tromper le sort, pour narguer les disparus. Trinquer à leur santé. Alors elle danse, elle danse… elle rit, aux éclats, puis pleure, comme ça, sans plus de retenue, passant de l’euphorie à la tristesse la plus profonde en l’espace d’une gorgée, d’un déglutissement de cet élixir magique qui coule dans sa gorge et l’emplit de chaleur… puis de froid… de joie, puis de honte, de chagrin… et lorsqu’elle s’arrête de danser, rien ne s’arrête vraiment complètement… tout tourne encore… encore et toujours, dans cette inertie alcoolique que plus rien ne freine… animant, de vagues troubles et de formes mouvantes, toute l’absurdité de ce silence pesant sur sa vie, désormais. L’absurdité de sa propre présence, ici, au milieu de cette cuisine, seule. L’absurdité de sa funeste et temporaire victoire sur la mort.

Si Marcelle sort aujourd’hui, ce sera juste pour aller acheter une autre bouteille, car celle-ci est vide. Une autre réserve d’euphorie pour les réveils des siestes à venir, pour les soirées de silence, de pénombre, dans sa cuisine, dans sa chambre. Une autre réserve de tourbillons colorés. La réserve du patron, de la patronne. Si elle sort aujourd’hui, ce ne sera pas pour aller retrouver des amis. D’amis, elle n’en a plus. Ils sont tous partis ces cons ! Avant elle. Ils l’ont laissée là, à danser toute seule, à courir toute seule cette course ridicule vers cette ligne d’arrivée qu’elle passera toute seule. Ridicule. Pathétique. Sans aucun public pour l’acclamer, l’accueillir, la féliciter. Sans gloire. Si Marcelle sort aujourd’hui, ce sera pour rien. Par nécessité. Pour le vin.

Et puis elle reviendra de l’épicerie, remontera lentement ses escaliers en se tenant à la rampe, sa bouteille dépassant de son panier à l’autre bras. Essoufflée, un peu. Arrivé enfin à son palier, elle ouvrira la porte grise au petit pommeau doré, avec son gros trousseau de clés. Puis elle ira se rasseoir à sa table de cuisine et son seul et dernier effort sera de faire baisser les bras du colonel tire-bouchon sur la bouteille, afin de le mettre au garde-à-vous et en extraire le bouchon de liège. Geste machinal, habituel désormais. Habitude réconfortante. Repère rassurant. Plop fait le bouchon. Taptaptap… fait le sombre liquide versé dans le verre… et puis glouglou. Prête pour une nouvelle danse sans musique. Prête pour une nouvelle soirée de solitude, accoudée à sa table de cuisine à divaguer sur son destin. À monologuer sur ce qu’elle était. Sur ce qu’elle aurait pu être, sur ce qu’elle aurait être… Sur ce qu’elle a raté. Sur les pas de chance de sa vie. Elle regardera, pensive, les reflets rougeoyants du liquide béni danser, eux aussi, sur la surface blanche de la table. Elle y distinguera, étourdie, des gestes amoureux, des signes amicaux. Des levers de soleils, ou bien des couchers, c’est selon, l’éblouiront alors de leurs merveilleuses couleurs d’été. En regardant bien, elle pourra y voir se dessiner des visages aussi… et elle leur sourira, leur parlera. Elle plongera son regard dans les mouvances magiques de ces dessins lumineux, reflets de son âme.

Dans le tourbillon silencieux de la cuisine elle ira, au gré de son degré d’ivresse, retrouver son Pierrot, son grand amour, son mari, disparu depuis trop longtemps. Celui qui a pourtant toujours sa place dans ce grand lit, cet espace désormais béant et froid qu’elle n’ose utiliser. C’était sa place. Son côté. Place qu’elle regarde souvent, couchée sur le côté. Place vide, comme sa vie. Image de son existence… avec ce trou énorme, ce bâtiment effondré, cette ruine inerte… cratère d’une bombe tombée là, juste à côté d’elle. Même que ce n’est pas passé loin…

Pierre, elle le retrouvera donc, un peu, enfin, dans les mille nuances de rouge qui dansent sur la table, comme éclairé par les lumières d’un bal champêtre. Elle entendra, peu à peu, les flonflons de la musique. Les lampions au-dessus de leurs têtes. Ce sera joli. Gai. Elle se blottira alors contre lui et dansera encore, encore, encore. Elle regardera son beau sourire retrouvé, sentira ses tendres baisers, son doux parfum, sa chaleur. Elle sentira ses bras l’enlacer, la faire valser avec lui au son de gaies mélodies d’accordéon. Elle sera heureuse. Elle ne lâchera pas son regard, ses yeux… si ce n’est, par instants, pour capter les regards et les rires de ses amis, tous en cercle autour d’eux… les encourageant dans leur danse endiablée, tournoyante, enivrante.

Son frère rit aux éclats, ses sœurs font la ronde autour d’eux… et puis Mado, et puis Minouche, et puis Gosseline, et puis Sousse, Monique, Constant, Jean-lou… et tous ses merveilleux amis, dont la fidélité n’est plus remise en question : Ils sont tous là. Autour d’elle, et lui. La musique est gaie, les rires éclatants. Même son grand frère Jojo, disparu d’une leucémie à dix-sept ans, est là et lui sourit… et puis Juliette, sa maman, aveugle, qui la voit pourtant à nouveau, qui a recouvré la vue et la regarde de ses grands yeux gris et souriants, enfin heureuse. Tout est joie. Tout est bonheur. Tout paraît infini. Rien ne s’arrêtera plus jamais. Ils ne l’ont pas quittée. Jamais. Elle était folle d’y avoir cru. Ils sont tous là, bien là. À danser, à s’amuser avec elle. À rire, à chanter, à profiter de leur temps ensemble, de leur bon temps. De leur joli temps. Quel bonheur. Quelle joie. Que la vie est belle… On peut danser jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout du jour, jusqu’à l’aube. On peut boire, flirter, rire. On peut vivre. On va même pouvoir aller, main dans la main avec Pierre, s’éclipser en cachette des autres pour regarder le lever du soleil sur les rochers au-dessus de la mer. On suivra le petit chemin caillouteux entre les arbustes, on se faufilera entre les buissons par ce raccourci secret vers l’horizon rose et mauve de la Méditerranée qui s’étend à perte de vue, comme la vie. Les grillons laisseront place aux cigales qui s’éveilleront alors tout doucement, frottant leurs petites ailes en signe de satisfaction. Il fera chaud. Le parfum des Eucalyptus emplira la pinède, l’air iodé les bercera et balaiera leurs brumes nocturnes, porté par un doux mistral d’été. Elle posera sa tête contre sa large épaule tandis que le soleil montera sur l’horizon. Ils seront bien. Ils seront heureux. Rien ne pourra les séparer, jamais. Ce moment durera pour toujours, ils en sont sûrs. Sûrs comme leur amour. Rien ne l’arrêtera. Rien ne le pourra. Tout durera toujours. Oui, c’est sûr. Jamais ils ne se quitteront. Jamais ils ne se lâcheront la main…

… Mais les échos de la musique lointaine se déchirent soudain dans un effroyable silence. Les cigales s’envolent par nuées sombres dans le ciel bleu gris du matin. Les reflets se disloquent sur la mer qui se creuse soudain comme une nappe qu’on replie, et le doux parfum de la garrigue varoise est pollué d’une acre odeur de vinasse qui semble monter des égouts. Marcelle lève ses yeux rougis de larmes et de rêves éteints : Le verre est allongé sur le dessus de la table, vide, à côté de sa main, vide aussi. Dressée à ses côtés, la bouteille ne contient plus qu’un fond de ce précieux liquide qui l’a fait voyager, encore, ce soir. Qui lui a fait retrouver toute sa troupe, joyeuse… un instant. Le temps d’un rêve. Elle redresse le verre sur son pied, de sa main que son Pierrot a finalement lâchée. Debout, bien droit, le verre est fier et vide. Elle regarde un moment, incrédule, ce verre qui remplace tristement ce beau lever de soleil, puis se redresse et saisit à nouveau la bouteille en un geste de vengeance. De dépit. Elle y verse le reste du contenu, jusqu’à la dernière goutte et le finit d’une traite. Voilà. Fini ! À ‘pu. Finie la bouteille. Fini le rêve. Fini Pierrot. Recouché le soleil. Barrées les cigales. Éteintes les lumières et la musique du petit bal perdu. La réalité refait surface, durement, sans concession, comme un rire moqueur, une claque humiliante, à encaisser, seule, à sa table en formica, dans la pénombre glauque de sa petite cuisine aux murs jaunes et étroits.

Voilà. C’est comme ça. Son quotidien à Marcelle. Une soirée comme les autres. Entre sieste et nuit, un effroyable espace à traverser sans personne… qu’une bouteille de verre vert… (vers ?). Voyage irréel. Absurde. Marcelle va se coucher à présent. Comme tous les soirs. La soirée est finie. Le bal est terminé. La mer s’est retirée. L’horizon a disparu. Pierrot s’est barré. Tout le monde a foutu le camp. Elle est seule à nouveau. Seule à regarder sa bouteille vide, face à elle, et le colonel tire-bouchon, allongé à son pied, gardant jalousement son bouchon de liège entre ses cuisses.

Honteuse et malheureuse, un peu vexée aussi, de ce nouveau tour qu’on lui a joué, elle se lève avec peine et éteint la cuisine, d’un clic imprécis d’interrupteur. Clic. Elle avance, lentement, vers sa chambre, pieds nus sur le parquet qui grince un peu sous son poids. Elle se recoiffe, dérisoire geste de coquetterie, en passant devant le miroir du couloir puis tire la langue à son reflet hideux. Pourquoi est-elle devenue si laide, si ridée, si pâle, si voûtée ?… Où est la jeune femme amoureuse et bronzée qui virevoltait au bras de ce bel amoureux ? Et où est-il, lui ?... et tous les autres. Où sont-ils bien partis ? Quel triste sort. Quelle sombre malédiction. Marcelle n’attend pas de réponse. Clic. Elle éteint le couloir et entre dans la chambre qui sent le renfermé. Au diable l’ivresse, l’euphorie. Au diable les amis. Ils ne sont plus. Elle, elle est encore, à peine… parce qu’il faut bien. Elle est encore un peu, mais elle n’est presque plus. Chaque jour, elle se rapetisse un peu. Inexorablement, obstinément. Elle n’est plus qu’une ombre, un souvenir ivre de souvenirs. Une ombre dans le noir. Elle est toute seule ce soir. Toute seule comme tous les soirs. Dans ce grand lit défait, elle retourne se blottir tout contre son chagrin terrible, entre ces grands bras invisibles qui ne la serrent plus. Elle a froid. Elle est ivre et défaite comme son lit. Le cratère est un trou béant qui l’attire et dans lequel et sombrera bientôt, son tour venu. C’est comme ça. En attendant, demain sera un autre jour. Sans doute saura-t-elle trouver d’autres raisons de sortir. De continuer. De poursuivre cette course absurde. Il faudra. Il faudra bien. Elle essaiera. Sans doute. Elle se forcera. Elle sortira, ira marcher dans les rues, un peu. Petit tour du quartier. Petit univers qui va se rétrécissant, également, au fil des mois, des ans. Les rues sont comme allongées, et peuplées de passants indifférents. Elle ne connaît plus personne, ne croise plus de visages amis, depuis bien longtemps. Ou elle ne les voit plus. Ou ils ne la voient plus. Bref. Exploration sans intérêt. Fatigue inutile à ses jambes de plus en plus lasses. Alors elle fera demi-tour. Puis en rentrant, bien-sûr, elle fera un petit crochet par l’épicerie, pour acheter une bouteille, ou bien deux qui sait, par sécurité, de ce liquide magique qui lui procurera cette euphorie que la vie ne sait plus lui apporter. Cet élixir qui la fera voyager, chanter et danser. À nouveau. Enfin. Même si ce n’est pas pour de vrai, même si ce n’est pas pour de bon.

Et puis elle rentrera, le pas las, et remontera l’escalier en se tenant à la rampe… son panier en osier à l’autre bras… sa frêle silhouette inclinée suivie de son cortège d’ombres.

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Tiré d'un recueil de nouvelles : "Silhouettes".
Plus de détails à http://roman.laurenthunziker.com

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