Les Écrits

'Du désir d'enfant au désir de soi....' :présentation, public ciblé, contenus

   «Du désir d’enfant au désir de soi ? L’homme à l’épreuve de la génétique et des technosciences» existe tant en édition ‘papier’ qu’en version électronique  

 

            Questions préliminaires :

   PMA et enfant-miroir, enfant-prothèse, enfant médicament...  ...et encore multi-parentaux ou en ruptures familiales, biographiques, historiques, communautaires    - si ce n’est spécielles ?

   Enfant d'une seule, de plusieurs ou peut-être de personne ?

   Mais surtout : 'enfant-Personne'  -ou enfant qui n'est personne...?

   Enfants venus du froid  -embryons suspendus dans l'azote, promesse de continuité (parentale) ou rupture biographique et généalogique… ?.

   Enfants nés de l'obstination  -du quotidien bouleversé, de la souffrance et du manque.

   Enfants surgis du rêve ou de l'éprouvette - testés ou évalués.

   Spécimens délivrés, améliorés, utiles ou aliénés à quelque désir fou sortis d’un utérus artificiel ou issus de clonages ?

   Ou encore, greffe de visage et changement de sexe ?

   Ou peut-être, métamorphose des descendants et transfiguration de l’homme ?

   Peut-on être ‘pour’, peut-on être ‘contre’   –pourquoi et à quel prix ?

   Homme, femme, homme-femme ? Homme-machine ou machiné  …. ?

   De progrès en progrès, de merveilles en folies : le monde bouillonne à la mesure de son réchauffement supposé inexorable. Au reste, la souffrance est partout. Partout se lancent des demandes ou des SOS – bouteilles jetées dans une mer mourante. Et puis, venant à leur rencontre ou les devançant pour quelquefois les inventer, les possibles technoscientifiques ou biomédicaux…

          Quelques évidences, et leurs conséquences parfois probables ou prévisibles, parfois possibles et conditionnelles :

   La médecine peut beaucoup, pourra toujours plus sans doute. Recherche sur les cellules souches et les possibilités y associées de régénérations tissulaires, voire organiques. Recherches en Procréation Médicalement Assistée. Pratiques de maximalisation des possibilités organo-physiologiques ou de mélioration : métamorphose des descendants et transfiguration de l’homme ?  Et greffes toujours plus performantes  -d'organes, de membres, de visages... Greffe d'espoir et, parfois, d'interrogations: sur le "propre" et sur l'autre (le soi ou le moi -personne unique et cohérente en son identité- eu égard au non soi). De progrès en progrès, de merveilles en folies : le monde bouillonne à la mesure de son réchauffement supposé inexorable. Au reste, la souffrance est partout. Partout se lancent des demandes ou des SOS – bouteilles jetées dans une mer mourante. Avec un désamour de la condition humaine comme toile de fond, poussant à l’édification d’un monde sans nœud référentiel d’identité : sans corps propre, avec un ‘Je’ volontaire et volitif en lieu et place d’un ’Moi’ charnel et relationnel.

   ‘Du désir d’enfant au désir de soi’, donc ; mais un soi de solitude déchirante, en manque de tout. Et puis, venant à sa rencontre ou devançant quelquefois ses demandes, les possibles technoscientifiques ou biomédicaux. Raison pour laquelle nous développons ici une réflexion sur les conditions de possibilité de la condition humaine.

Alors, techno-enthousiastes et techno-sceptiques, mais aussi technophiles et technophobes, s’affrontent….

 

   De fait, ce deuxième essai de philosophie anthropologique et bioéthique poursuit l’analyse des liens et liances formant «humanité». Nous y confrontons des savoir-faire innovants à l’individu, celui-ci à ses latitudes et ces dernières à leurs points d’achoppement. Pluridisciplinaire, la tâche est également plurielle. En effet, l’évolution technologique recouvre développements processuels et pondérations factuelles, interférences contingentes et options décisionnelles. Ou encore, choix pragmatiques et soucis éthiques : où interviennent les singularités, interagissent les individualités, s’opposent les intérêts et se catalysent les opérativités.

            Par suite, nous insisterons sur les différents changements de perspective: car les schèmes directeurs et les pulsions motrices glissent du désir d’enfant au projet de parentalité ; de la parenté généalogique au lien causatif et d’une pulsion peu ou prou narcissique à une propension prométhéenne. Mais également, de l’affect (d’investissement -par projections, transpositions, liances) à la rationalité. Ou encore, là où s’affrontent instinct égotiste et angoisse existentielle tandis que se répondent passions et compassions, de la continuité mi gamétique mi symbolique à la transmutation (thérapies germinales, méliorations géniques ou chromosomes artificiels).

           Corrélativement, l’homme passe d’une insertion historique (mode relationnel) à une abstraction nomade procédant des ruptures multiples (mode monadique*). Il se défait des doubles-nœuds référentiels pour se perdre dans l’explosion des références : le sujet nouveau se désolidarise de la communauté des semblables comme de son propre corps. En ce contexte, la transposition recouvre une dissipation : la communauté se fait phalanstère* et délaisse la maintenance spécielle, culturelle et anthropique pour initier la fin explosive de l’individu – allant donc de la chose pensante cartésienne à la subjectivité cybernétique des transhumanistes. Ou encore, de la conscience sensible (en sa matérialité situationnelle) au Pur Esprit (imprégnant le tout de la matière qu’il englobe) - de la condensation conscientielle (individuée) à la dispersion de conscience (dans le monde, la matière ou le réseau …).

 

                          Pour en préciser, les champs, en voici le Sommaire :

 

Introduction

 I - Du désir d’enfant au désir du même

Désirs d’enfant, échos technologiques, impacts socio-anthropologiques

La loi du désir délié

Filiation, sexualité et historicité généalogique*clonage, miroir aux alouettes*Fragmentations

Copie (si peu) conformes

Insertions et articulations

Pulsion de mort ou manque existentiel ?

 Corps visible, corps substrat, corps signifiant ?

Recherche de fondement ?

L’autre, une catégorie fragilisée ?

 

II - De l’individualisation à la processualisation

L’embryon aux sources de l’identité

Jauge ou reflet,

Eugénisme ou eugénique

Se démarquer ?

Normalité et normatie

Le DPI et le DPN –face aux choix sociétaux et parentaux

Bouleversement logique et changement de perspective

Personne handicapée, diagnostic et déni de soi

Des mots et des maux

Du «dire»

Etre ou avoir –l’homme nu

Ingression du tiers

Génétique, gène-éthique, gène mythique ?

Mythologie et sociologie

Extrémisme

La question du sens

Libération ou désamour ?

Le gène-roi

Récupération

Régression des libertés

 III - De la continuité à la rupture

Transgenèse, thérapie, métamorphose

Seuil de prudence

Dérives et dérapages

Société et finalité

Assignation ?

Amélioration ?

Idéal platonicien, enfer monadique ?

 

IV – De la réalité individuée à la transcarnation/métacarnation

Corps désinvesti, moi fragmenté

Corps perdus,

Confluence

Risque vital ?

Catalyse technoscientifiques

Corps-soi, corps de soi et corps insignifé d’un «soi» optionnel

Du « moi » corporel au «Je» abstrait

Le dividu des technosciences

De la temporalité à l’atemporalité

De la liance sociétale aux réseaux opérationnels

Le sujet ek-statique

Hominité, historicité et technosciences

L’homme : de sapiens à demens ?

Du principe d’humanité à l’humanité statutaire

Humanité déliée

Un petit rien, un petit lien ?

 

Conclusion

De l’individu au dividu

Demain ?

 

Lexique

 

                                  Extrait :

                                               « (…) L'évolution technologique recouvre développements processuels et pondérations factuelles, interférences contingentes et options décisionnelles. Ou encore, choix pragmatiques et soucis éthiques : où interviennent les singularités, interagissent les individualités, s'opposent les intérêts et se catalysent les opérativités. Par suite, nous insisterons sur les différents changements de perspective: car les schèmes directeurs et les pulsions motrices glissent du désir d'enfant au projet de parentalité ; de la parenté généalogique au lien causatif et d'une pulsion peu ou prou narcissique à une propension prométhéenne. Mais également, de l'affect (d'investissement -par projections, transpositions, liances) à la rationalité. Ou encore, là où s'affrontent instinct égotiste et angoisse existentielle tandis que se répondent passions et compassions, de la continuité mi gamétique mi symbolique à la transmutation (thérapies germinales, améliorations géniques ou chromosomes artificiels). Corrélativement, l'homme passe d'une insertion historique (mode relationnel) à une abstraction nomade procédant des ruptures multiples (mode monadique* ). Il se défait des doubles-nœuds référentiels pour se perdre dans l'explosion des références : le sujet nouveau se désolidarise de la communauté des semblables comme de son propre corps. En ce contexte, la transposition recouvre une dissipation : la communauté se fait phalanstère* et délaisse la maintenance spécielle, culturelle et anthropique pour initier la fin explosive de l'individu – allant donc de la chose pensante cartésienne à la subjectivité cybernétique des transhumanistes. Ou encore, de la conscience sensible (en sa matérialité situationnelle) au Pur Esprit (imprégnant le tout de la matière qu'il englobe) - de la condensation conscientielle (individuée) à la dispersion de conscience (dans le monde, la matière ou le réseau …). Du désir d'enfant donc, au désir de «soi»… Mais un «soi» désinvesti ou investi en extériorité : manipulé ou préformé, soumis ou anesthésié, prothétisé ou transmuté. C'est là le «soi» des élans immobiles animant les scènes diverses de violences irraisonnées. Celui des solitudes désespérées noyant dans les masses fiévreuses la froideur de ses errances. Celui du sujet fragmenté se distançant crescendo d'un «moi» référentiel : aspirant à imprégner la matière compacte de l'univers ou à ingresser la chair vive d'autrui– par la voie d'insertions, assignations ou déterminations. Tel «soi» tentaculaire, perdu dans l'impersonnalisme du «on» anonyme, est aidé en ses déprises par les technosciences* : quand elles prothétisent le corps ou tendent à le désagréger en organes cultivables. Qu'elles franchissent les barrières spécielles, court-circuitent le temps des générations, détissent le réel en constructions métamorphiques* et virtualisent l'existence en potentiels –laissant derrière elles un groupe d'individus qui de l'humanité, conçue comme liens et liances, ne gardent que le nom (…) », in ‘Du désir d’enfant au désir de soi…’

 

   D'autres extraits de cet essai, qui constitue une bonne base pour aborder l'articulation de la condition humaine aux nouvelles biotechnologies,  peuvent être consultés sur Viabooks ou  Babelio

Poursuivant l'analyse entamée dans 'Ce petit rien, ce petit lien', l'ouvrage constitue néanmoins une totalité n'exigeant nullement la lecture préalable du précédent.

   En résumé, il s'agit d'un essai portant sur les techniques nouvelles et les idéologies y associées :  la thèse  soutenue tient au passage du désir d'enfant (descendant) au désir de soi (clone) - mais un 'soi' de moins en moins charnel, tenant de l'habitation d'une matière insignifiante, voire entravante...

 Disponible via de nombreuses librairies en lignes (Fnac.com, Amazon.fr, Le Manuscrit.com, Decitre.fr, ChaPitre.com, cultura.com, alapage.com, etc.

Adresse Site Editeur  http://www.manuscrit.com/Book.aspx?id=10345

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