Jean Jaurès

  • Pseudonyme :
  • Année de naissance : 1859
  • Année de décès : 1914
  • Nationalité : France|Française
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A propos de l'auteur

Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Issu d'une famille de la petite bourgeoisie et brillant élève, il parviendra à l’École Normale Supérieure et à l'agrégation de philosophie, avant de commencer une carrière politique comme député républicain. Dès 1885, année où il devient le plus jeune député de France, il prend le parti des ouvriers et propose un projet de retraites ouvrières en guise de « premier pas sur la voie de ce socialisme vers quoi tout nous achemine », et il se distinguera par son soutien pour le peuple, notamment durant la grande grève des mineurs de Carmaux. Il s'opposera aux lois scélérates et dénoncera avec véhémence la collusion des intérêts économiques avec la politique et la presse. Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime. Le 18 avril 1904, il sort le premier numéro du quotidien L'Humanité, dont il est le fondateur et le directeur.
En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'acteur principal, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire.
Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l'Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit. Cet événement entraîne paradoxalement le ralliement de la gauche à l'« Union sacrée ».
En 1924, sa dépouille est transférée au Panthéon.

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