BD

"Moi ce que j’aime c’est les monstres" d'Emil Ferris reçoit le Fauve d'or d'Angoulême

Cette BD au style particulier, premier livre de la graphiste américaine Emil Ferris, a été désigné album de l'année par le jury du 46e festival international de la bande dessinée. 

Après la Japonaise, Rumiko Takahashi, couronée par le Grand Prix, l'Américaine Jan Wang, qui a remporté le Fauve jeunesse, puis les Françaises Bernadette Deprèse et Emilie Gleason, d'un fauve d'honneur et d'un fauve révélation, ainsi que l'américaine Emil Ferris, la sixième auteure primée cette année à Angoulême. Ce qui fait de 2019, l'année des femmes à Angoulême. En prime, elle a aussi obtenu le Grand Prix de l’ACBD (association des critiques de bandes déssinées), un doublé bien mérité pour cette graphiste de 56 ans. 

Sacré phénomène

Elle mettra six ans pour créer ce livre d'exception. Un livre comprenant plus de 400 pages à la fois passionnant et surprenant, réalisé essentiellement avec des stylos bille et des feutres. Ce roman graphique, se lit comme le journal intime d'une fillette fascinée par les créatures monstrueuses. Mélange entre mystère et intrigue, il pousse le lecteur à poursuivre sa lecture jusqu’au bout. Le roman a été publié par Monsieur Toussaint Louverture, un éditeur pourtant novice en BD. La graphiste Emil Ferris avait contracté la maladie de Lyme qui l’a, un temps, paralysée. Elle a réappris à dessiner au cours de sa rééducation. « Moi ce que j’aime, c’est les monstres » a d’abord été refusé par une tripotée d’éditeurs, avant de s'écouler à plus de 50000 exemplaires en France. 

Résumé : « Moi ce que j’aime c’est les monstres »

Chicago, 1967. Karen Reyes a 10 ans. Elle vit en sous-sol dans un petit immeuble miteux d’Uptown, le quartier où s’entassent immigrés et déshérités. Dans son journal intime, où se mêlent textes et dessins, la petite fille consigne tout ce qui fait sa vie : sa mère, célibataire éreintée et pétrie de superstitions, son frère, Deeze, voyou esthète et séducteur, ses jouets, ses rêves, son peu d’intérêt pour l’école, et surtout son amour sans limites pour les monstres, les films et les BD d’horreur qui façonnent sa vision du monde. Un jour, la réalité s’invite dans ce décor aux couleurs de Halloween. Anka Silverberg, la belle voisine du dessus, est retrouvée morte dans son appartement, couchée, bordée avec soin, une balle dans le cœur, et curieusement toutes les portes sont fermées de l’intérieur. Un meurtre (?) pour le moins mystérieux, qui déclenche chez Karen une vocation d’enquêtrice… Vous n’allez pas être déçu, ça vaut le détour !

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